Paris, 14 juillet 1870. Le règne de l'Empereur Napoléon III bat de l'aile et les Prussiens s'apprêtent à envahir Paris. Le 2 septembre, il sera prisonnier à Sedan avec la proclamation de la République deux jours plus tard. Sur les toits de la capitale, un étrange adolescent roux, surnommé L'Écureuil, joue les Arsène Lupin en puissance. Seul témoin de ces exploits, un jeune ramoneur avec qui il finit par sympathiser. Mais qui est-il réellement ? Hector, l'Empereur des bas-fonds de Paname, souhaiterait s'en débarrasser au plus vite. Il est vrai que la compagne de ce dernier est la meilleure amie de L'Écureuil, et peut être faut-il y voir une pointe de jalousie. A moins qu'il ne gêne ses affaires ? De retour après dix neuf ans d'exil, Victor Hugo reçoit la visite de cet étonnant funambule, et on comprend bien vite ses origines. Une comédienne a recueilli l'Écureuil alors qu'il était encore un bébé, mais la femme est décédée depuis et lui a laissé un splendide appartement dans Paris.

L'identité du jeune adolescent ne manquera pas de surprendre car elle s'appelle en réalité Irène et a été enlevée par un bandit des toits alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Un kidnapping effectué pour toucher une rançon mais qui tournera très mal, le criminel blessé abandonnera le bébé à son triste sort sur les hauteurs de Paris, et il ne sera jamais retrouvé. Les personnages sont portés par un trait caricatural plutôt efficace et de très jolis couleurs.