Platinum End est une série toujours en cours de parution au Japon, et qui a connu six à ce jour aux éditions Shueisha. L'histoire raconte la rencontre entre un ange et un humain, et se focalise sur Mirai Kakehashi, un adolescent qui n'a plus d'espoir dans la vie. Depuis la disparition de ses parents, il fut recueilli chez son oncle et sa tante qui n'ont jamais été tendre avec lui. Alors qu'il tente de se suicider en se jetant du haut d'un immeuble, un ange appelé Nase le rattrape au vol et lui offre une nouvelle chance. Elle lui donne alors la possibilité d'obtenir de puissants pouvoirs, à savoir voler dans les airs grâce de puissantes ailes ou bien disposer d'une flèche rendant amoureux pendant 33 jours. En acceptant, Mirai découvre qu'il n'est qu'un pion sur l'échiquier d'un jeu malsain : Une compétition mortelle dont l'issue sera de prendre la place de Dieu en personne. Après Death Note et Bakuman, voici donc la nouvelle série du tandem Takeshi Obata/Tsugumi Ohba. Les éléments se mettent en place progressivement au cours de premiers chapitres et permettent de faire connaissance avec les treize candidats choisis et de découvrir les règles de base du Platinum End. Chaque protagoniste est aidé par un ange dont les capacités s'avèrent plus ou moins importantes (il existe une hiérarchie dans cette société également). Forcément, ce genre de binôme n'est pas sans rappeler Death Note, sauf qu'ici les anges prennent littéralement part aux affrontements dans ce jeu de la mort nouvelle génération ...

Mirai a promis à son père qu'il ne tuerait personne, mais face à la violence actuelle, il hésite à revenir sur ses engagements. Rappelons qu'à la fin du premier tome, le héros a été transpercé par une flèche rouge, tirée par son amie d'enfance Saki. Mais comme Mirai était déjà amoureux d'elle, la flèche n'a aucun effet (ou presque). Toujours est-il que la jeune femme pose un ultimatum à Mira, car elle semble incapable de se lancer dans une idylle elle-même. En attendant pour espérer vaincre Metropoliman, Saki va avoir besoin d'ailes, la jeune femme semble enfin s'impliquer dans cette chasse à l'homme pour aider ses compagnons d'infortune. De son côté, Metropoliman vient de se faire un allié particulièrement repoussant et qui exécute ses basses œuvres (il va jusqu'à enlever la femme et la fille de Mukaidô). Ce dernier, touché par la maladie, est décidé à éliminer au plus vite un Metropoliman toujours aussi violent et retors. Les dessins s'avèrent toujours aussi soignés, et chaque ange dispose d'un design très élaboré. Certes, quelques pages comportent du fan service, ce qui n'était peut être pas nécessaire, et le costume de Saki entretient les clichés (une armure avec des oreilles et une queue de chat). L'histoire apparaît très intéressante à suivre, mais le manga demeure assez court.