Scénario : Xavier Dorison
Dessin : Joël Parnotte
Marseille, 1899. L'ouvrier Clément Francoeur travaille dans une fonderie de fer et vit dans une maison modeste avec son épouse Adèle et leurs trois enfants, Basile, Victor et Calixte. Un homme à priori sans histoire, et pourtant Clément semble avoir quelque chose à cacher. Cela a quelque chose à voir avec un royaume perdu et avec une merveilleuse substance qui est à la base de toute vie : l'azur. Un jour, après le travail, il est attendu par une élégante vieille dame, Aristophania Bolt. Elle vient chercher Clément, qui s'est accordé à tort l'accès au royaume de l'azur. Sinon, le roi le ramènera d'une mauvaise manière. Dans la voiture, Aristophania raconte ce que Clément doit faire lorsqu'ils sont attaqués par un puissant serviteur du roi. Lorsqu'il est attaqué par le colosse Barboza en compagnie de la comtesse Aristophania, il y laissera la vie. Aristophania exhorte sa femme à fuir avec les enfants, loin de Marseille et du danger menaçant. Ils doivent se cacher du roi et de ses serviteurs. En tant que famille proche de Clément, ils constituent apparemment un grand danger. Aristophania confie à Basile, l'aîné des trois enfants, un dé qu'il peut utiliser en cas de besoin.
Gennevilliers, neuf ans plus tard. Adèle et Basile travaillent maintenant dans une usine alors que Victor et Calixte sont encore à l'école. Les temps sont durs. Une révolution se prépare parmi les ouvriers. La mère est impliquée dans une grève à l'usine où elle travaille. Ensuite, Adèle se retrouve en prison de manière totalement injuste. Les enfants sont livrés à eux-mêmes et se rendent vite compte qu'ils sont eux aussi en danger. Le désespoir pousse Basile à utiliser le dé qu'Aristophania lui avait donnés il y a des années. Effectivement, la vieille dame apparaît rapidement ! Elle propose de les emmener dans son château jusqu'à la libération de leur mère. Là-bas, les enfants essaient de découvrir qui est vraiment Aristophania, qui était leur père, où est leur mère, mais surtout qui ils sont. Le dessin réaliste de Joël Parnotte est propre et élégant, le récit évolue entre réflexion historique et heroic fantasy.
VERDICT
-
Aristophania est une histoire au cadre féerique. En fait, vous reconnaissez toutes sortes d’éléments de BD et d’histoires à succès, tels que Peter Pan, Mary Poppins et Hellboy. Un méli-mélo spécial certes, mais aussi une belle histoire qui vous fascine jusqu'à la dernière page. Et puis, il y a au moins trois parties à prévoir. Cela promet quelque chose de grand.