Doppelgänger (Yokohamasen Doppelgänger) est une série en quatre tomes publiée au Japon aux éditions Shueisha. Vous êtes-vous déjà demandé ce que cela ferait d'avoir un jumeau ou un sosie ? Peut-on lutter contre le fil du destin ? Et que se passe-t-il lorsque son propre moi rencontre son ancien moi ? Notre protagoniste, Kenzaki Makoto, était un sculpteur prometteur, mais un jour, par hasard, il a été arrêté parce qu'il était soupçonné d'être le tueur en série derrière les meurtres de Yokohama Line. Bien qu'il ait plaidé son innocence, il est condamné à la peine capitale. Onze ans après son arrestation, il est exécuté pour un crime qu'il n'a pas commis. Ainsi, lorsqu'il ouvre les yeux, il se retrouve dans le passé, il y a onze ans, et seulement vingt-cinq jours avant son arrestation. Quand Makoto se retrouve dans le passé, il cherche son jeune alter-ego parce que c'est la seule personne en qui il peut avoir confiance. Ensemble, les deux Makoto travaillent pour trouver le vrai suspect et pour arrêter les meurtres avant qu'il ne soit trop tard.

Doppelgänger c'est un terme d'origine allemande qui est utilisé pour définir littéralement le double fantasmagorique d'une personne. C'est généralement un terme largement utilisé dans la littérature et divers médias culturels connexes pour faire intervenir le double maléfique du héros par exemple.Le concept de voyage dans le temps n'est pas un nouveau cliché, mais il était certainement rafraîchissant à lire du point de vue de l'horreur et de la psychologie. L'intrigue n'est pas si difficile à comprendre, Makoto et Makoto traquent le criminel avant la fin des vingt-cinq jours, sinon sa carrière est morte et ses amis aussi. C'est le genre d'histoire typique de la chasse au méchant, avec une touche d'humour. Le Makoto actuel, comme celui qui vient du futur, est un peu paranoïaque, ce qui est normal. Il est resté en prison pendant onze ans avec peu de contacts humains et a ensuite été exécuté, donc nous pouvons supposer que cela lui a laissé beaucoup de problèmes psychologiques. Il est intéressant de voir le vieux Makoto interagir avec le jeune Makoto, parce que même si Makoto n'a jamais eu la chance de devenir un sculpteur réputé, il n'a pas arrêté, et pour une raison quelconque, c'était bien de voir le vieux Makoto aider le jeune Makoto.

Côté dessin, le résultat est décent, cela correspond bien à l'histoire, et pour être juste, c'est tout ce qui compte. Après tout, quand l'art ne colle pas, toute l'histoire s'effondre. Pour ceux qui souhaitent lire le manga, ne vous inquiétez pas, vous ne vous tromperez pas entre le vieux Makoto et le jeune Makoto, l'auteure fait un excellent travail pour différencier les deux personnages. De plus, la conception des personnages leur donne beaucoup plus de profondeur. En termes de développement des personnages, c'est un peu plus limité, mais en gardant à l'esprit le type de manga dont il s'agit, il y aura probablement plus de développement au fur et à mesure de la progression. Après tout, avec trente-huit chapitres, il serait déraisonnable de demander autant si tôt dans l'histoire. Pour être juste envers la mangaka, l'histoire est assez bonne, après tout il n'est pas rare qu'il y ait des histoires sur des peines injustement encourues, mais ce manga est assez unique par le fait qu'il traite d'une personne interagissant avec elle-même. De plus, l'intrigue demeure particulièrement mystérieuse tout au long du tome.