Asebi et les aventuriers du ciel (Asebi to Sora Sekai no Boukensha) est une série en dix times publiée au Japon aux éditions Tokuma Shoten. L'intrigue débute dans un monde céleste composé d'îles flottant au milieu des nuages. Les cieux ne sont pas dépourvus de danger, puisque des poissons-dragons, monstres gigantesques, y vivent et infligent de terribles dégâts aux vaisseaux qui s'approchent d'eux, au point de rendre les expéditions très difficiles sans l'assistance d'un gardien. Yû est l'un d'entre eux, et le manga débute lorsqu'il décide de partir à l'aventure avec Asebi, une jeune androïde. Son objectif est de découvrir l'antique île de Brant, capitale du légendaire archipel de Voldesia, et écrin de nombreux vestiges de la civilisation humaine à l'époque de son apogée. En possession d'une carte qui les mèneront à destination, Asebi et Yû font à présent face à Ghramm l'ouragan, bien décidé à faire main baisse sur la technologie de Voldesia. Pourtant Asebi souhaite plus que tout autre chose retrouver ce monde où elle est née et elle pourrait apparemment devenir une humaine pour de bon.

Ce dixième volume est donc le dernier de la série. Yû et Dahlia ont rejoint le groupe de Ghramm, qui subit une terrible attaque de la section de sûreté de Voldesia. Ils vont non seulement affronter ce dernier mais aussi Zayl, avec pour seule arme un mécanisme construit à partir du bras de Zayl. Pendant ce temps, Asebi est sur le point d'être détruite, un traitre se cachant au sein du groupe ! Licorice prévient Yû qu'il n'a pas beaucoup de temps pour agir et que s'il veut sauver Asebi, il va devoir aller rapidement à Brant, la mystérieuse île antique. Il était certain que l'épilogue allait avoir un rythme très soutenu mais l'action s'enchaîne très rapidement et certains "revirements" sont pour le moins prévisibles. Malgré ça, le manga a réussi à surprendre jusqu'à la fin. Parmi les déceptions, en premier lieu il y a le côté sous exploité de la découverte du monde d'origine d'Asebi... C'était quand même le but originel du voyage ! Dommage. En positif, nous retiendrons l'effort fait pour nous donner une vraie fin construite avec des explications et aussi le petit moment qui se déroule plus tard pour nous donner un tout petit peu de nouvelles des personnages. Ces derniers seront d'ailleurs resté fidèle à eux-mêmes jusqu'au bout. Sur le plan graphique, Taisuke Umeki signe ici sa toute première série rappelons-le. L'ensemble est relativement efficace, même si le dessin n'est pas spécialement détaillé et que quelques défauts de proportions se font parfois sentir. L'ensemble est en tout cas fluide et dynamique, l'univers inventif et les personnages bien campés.