Un jeu facile d'accès.

Il faut vous rappeler que, si vous avez plus de six ans, vous n'aimerez pas Blaze and the Monster Machines : Axle City Racers, et c'est à dessein. Ce n'est pas un jeu pour nous. Entre ses commandes ultra-simplifiées, l'absence de bonus aléatoires et le fait que l'on apprenne des notions de physique pendant les écrans de chargement du jeu (c'est réussi, pour être honnête), ce jeu est censé être l'introduction des tout-petits au genre des courses de karting. Il n'y a absolument rien de mal à cela. Le jeu dispose de trois niveaux de difficulté et d'une courbe de difficulté graduelle, qui sont plus que faciles pour nous et même pour les petits, mais pas du tout condescendants. Nous allons commencer par les points positifs. En fait, la conception des circuits dans Blaze and the Monster Machines : Axle City Racers est appréciable, malgré le manque de défi dans la plupart d'entre eux. Bon sang, le dernier circuit du jeu est un ovale de type NASCAR. Mais il est fait sur mesure pour apprendre progressivement aux enfants à dériver correctement dans un kart de course, avant qu'ils ne passent au territoire de Mario Kart. Cela convient parfaitement. Nous avons également apprécié l'absence de bonus aléatoires, chaque personnage n'ayant qu'un seul mouvement spécial activé une fois que vous avez collecté dix clés à molette éparpillées sur la piste.

Une excellente idée en théorie, mais mal exécutée en raison d'un manque total d'équilibre. Puisque ce jeu n'a rien à voir avec la folie chaotique, tout personnage dont le coup spécial est plus axé sur l'attaque que sur la vitesse semble complètement inutile. Blaze est, de loin, le meilleur personnage de tout le jeu, car son ultime est un boost très long et très puissant. Nous avons essayé de jouer avec d'autres personnages, et nous avons même apprécié le fait qu'il y ait un foutu camion en forme de tricératops, mais aucun d'entre eux n'est aussi bon que Blaze. Les principaux problèmes avec Blaze and the Monster Machines : Axle City Racers sont ses performances et sa présentation. Le jeu semble avoir subi la joie du downgrade depuis sa présentation initiale. Dans la preview d'Outright games, les personnages ressemblaient à leurs homologues des dessins animés de manière assez convaincante et le frameraté était fluide en toutes circonstances. Ce n'est pas le cas de la version Switch.

Une réalisation à revoir.

Entre les niveaux de résolution de la Switch et le fait que le jeu a du mal à maintenir une vitesse de 30 images par seconde avec des graphismes qui ne repoussent pas les limites de ce que la PS3 peut offrir, ce jeu a grand besoin d'un patch. Bien sur, beaucoup d'enfants ne remarqueront pas ce problème (essayez d'apprendre à un enfant de 5 ans ce qu'est un framerate), mais il y a un moment où vous devez traiter votre jeu destiné aux tout-petits de manière professionnelle, et ne pas maintenir une performance régulière avec de tels visuels ne peut être qu'un problème d'optimisation. Même si rien ici n'est intrinsèquement défectueux, ce n'est pas non plus très bon du côté sonore. Le doublage est abondant, mais désagréable. La bande-son n'est pas mémorable. Enfin, le mixage a besoin d'être un peu retouché. Blaze and the Monster Machines : Axle City Racers manque de subtilité et de charme.