Dans cette série qui, par son titre, fait référence à la légende de Robin des Bois, nous entendons une sorte d'histoire alternative du personnage légendaire qui volait les riches et distribuait son butin aux pauvres. Richard Cœur de Lion a été enlevé, son frère Jean sans Terre veut lui succéder et ainsi faire échouer le sauvetage de son frère. Les shérifs qui ont chacun leur district sous leur juridiction sont des alliés importants pour Jean. Mais quel shérif est loyal envers Richard et lequel ne l'est pas ? Le shérif de Nottingham semble fiable, mais il mène une double vie. Après avoir été blessé dans la forêt et secouru par Lady Marian, une noble saxonne très pro-Richard, il ne sait pas trop qui choisir. Officiellement, il reste le shérif, mais il se déguise parfois en Esprit des bois et défend les pauvres de la région de Nottingham. Dans cette troisième histoire, ils ont un trésor considérable sur les bras, mais une bande d'escrocs de la région, les Troglodytes, a jeté son dévolu sur lui. Ils enlèvent une vieille femme de haut rang dans les cercles de l'Esprit des bois, également appelé la Capuche (The Hood) et exigent le trésor en échange de la femme. Maintenant, le shérif a un double problème, à la fois en tant qu'esprit du bois et en tant que shérif qui doit maintenir l'ordre.

Au milieu de ce dilemme délicat, un juge itinérant fait son apparition, un amoureux de Lionheart certes, mais un juge sévère. Il a entendu parler du gang qui rend les bois de Nottingham dangereux et vient enquêter. Il est en ville lorsque l'échange de trésor avec la vieille femme doit avoir lieu. Les hommes de l'Esprit de la forêt tendent une embuscade avec l'aide du shérif. Le transfert réussira-t-il ? Et à quel prix ? Les dessins de Benoît Dellac sont une fois de plus très beaux et la couverture est également un bijou pour la troisième fois ! Dans ce volume, nous avons particulièrement aimé le grand, et prenez ce mot littéralement, ennemi Trogg. Une brute géante avec des cicatrices sur le visage, qui a l'apparence d'un tank humain. Le scénario de Vincent Brugeas et Emmanuel Herzet est efficace et dynamique, il y a beaucoup de personnages sous les projecteurs. "The Hood" lui-même est assez peu exposé dans cet épisode.