L'année 1889, la première terreur : Dans une école préparatoire pour garçons située dans les marais du Kent, un élève est retrouvé noyé dans un étang. Serait-ce l'accomplissement de la malédiction d'une sorcière 400 ans plus tôt ? L'année 1890, la Seconde Terreur : Un homme riche meurt d'une crise cardiaque dans son hôtel particulier de Londres. A-t-il vraiment été effrayé à mort par des fantômes ? L'année 1894, la troisième terreur : Un corps est découvert dans un manoir de campagne du Surrey, hideusement ravagé. Le coupable est-il un cannibale, comme le suggèrent les preuves ? Ces trois crimes liés entre eux mettent à rude épreuve les capacités de déduction de Sherlock Holmes et son scepticisme à l'égard du surnaturel.

Ce roman est composé de trois parties, chacune d'entre elles ressemblant à une nouvelle en soi. Mais, comme l'indique le texte de présentation, les trois sections sont liées et le sont d'une manière très intelligente qui ne donne pas l'impression d'être excessive ou forcée. Les personnages sont tous crédibles, comme de vraies personnes, et aucun d'entre eux n'est un simple nom sur une page pour ajouter à l'ambiance. Ils contribuent au monde dans son ensemble et donnent l'impression d'y appartenir. On apprécie particulièrement l'abrasivité de certains personnages envers Holmes, malgré sa légère célébrité à l'époque. Cela a vraiment donné un peu plus de crédibilité à l'histoire et ajouté une couche supplémentaire de mystère pour le lecteur. Bien sur, ce livre n'est pas parfait. Les déductions bizarres ici ou là ressemblaient plus à des révélations de l'auteur qu'à des découvertes de Holmes. De plus, la fin était un peu différente de celle du grand détective par rapport à ses sorties précédentes. Alors que d'habitude, il conclut l'affaire de manière crédible (la plupart du temps) bien avant que le dernier biscuit ne s'écroule, dans ce cas-ci, c'est comme s'il s'était fait avoir plusieurs fois et qu'il s'était adapté à la volée pour prétendre le contraire. Le dévoilement final n'était pas aussi net que nous l'aurions souhaité. Mais, ce n'était qu'un problème mineur et quelque chose qui n'était peut-être même pas perceptible.