Karakuri Circus Perfect Edition tome 1
Plate-forme : Bande Dessinée
Date de sortie : 26 Juillet 2022
Résumé | Test Complet | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Bande dessinée
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


8/10

Scénario et dessin : Kazuhiro Fujita

Karakuri Circus est une série en quarante-trois tomes publiée au Japon aux éditions Shogakukan. Une nouvelle édition a vu le jour en 2018 en vingt-six volumes surlaquelle est basée la version Perfect de Meian. Le père de Masaru est décédé en lui laissant 18 milliards de yens (138 millions d'euros) en héritage. Ses demi-frères (tous de mères différentes) et son oncle complotent pour le tuer ou le kidnapper, afin de prendre possession de l'ensemble du domaine. Par chance, Narumi finit par sauver Masaru avec l'aide de Shirogane. Dans les premiers volumes de la série, nous avons découvert comment une tragédie longue de 200 ans s'est déroulée et une partie du mystère entourant l'origine des shirogane, des automates et du syndrome de zonapha a été révélée. Le chef-d'œuvre d'action de Fujita Kazuhiro, qui a ému et enthousiasmé les lecteurs, est maintenant publié dans une édition complète et luxueuse tant attendue (dans un large format A5) !

Masaru Saiga est un enfant illégitime, mais, malgré son statut, il se retrouve de manière inattendue l'héritier universel de toute la fortune économique de la famille de son père, qui jusque-là l'avait ignoré. De toute évidence, ses proches ne sont pas du tout disposés à lui donner leur fortune. Les demi-frères, et en particulier l'oncle, n'hésitent pas à engager des tueurs pour le tuer à l'aide de gigantesques poupées mécaniques issues de l'ancienne tradition artisanale japonaise des "karakuri ningyo", des poupées à l'apparence monstrueuse et inquiétante opérées au moyen de gants spéciaux. Mais pourquoi utiliser des moyens aussi destructeurs pour éliminer un enfant inoffensif ? En attendant, parce que ce n'est pas si simple : Masaru est protégé par la belle Shirogane, une française formée depuis sa naissance au maître Arlequin, l'une des marionnettes de combat les plus puissantes ! De plus, Masaru a à ses côtés son "grand frère" Narumi, un énergique champion d'arts martiaux qui l'a sauvé des premiers assassins et à qui il est très attaché. Narumi souffre d'une étrange maladie qui l'oblige à faire rire son voisin, sous peine d'une attaque qui entraînerait sa mort. Comme Masaru a toujours un grand sourire aux lèvres, malgré ses mésaventures, une sorte de relation symbiotique se crée entre les deux : Narumi le défend et Masaru, en riant, évite sa mort. L'enfant est un personnage très ensoleillé et est souvent la source du courage et de la force de ceux qui l'entourent. La connexion avec le cirque se traduit par le fait que Shirogane est une ancienne artiste de cirque, le grand-père de Narumi était clown et lui-même est un acrobate de rue pour survivre. Une composante importante du manga est l'aura de mystère entourant les poupées mécaniques et les origines mêmes de la famille Saiga. Comme dans Ushio et Tora, la mère du protagoniste semble avoir un rôle important dans l'histoire et, si Fujita ne se renie pas, les ambiances sombres et angoissantes qui ont été vues dans les premiers chapitres de l'histoire, rends parfaitement grâce à son trait.

VERDICT

-

Au-delà du style et des dessins, qui plaisent ou non, on ne peut manquer de reconnaître la capacité d'une narration très habile, jamais banale. Au final, en effet, après avoir enlevé tous les éléments pyrotechniques et les scènes de action qui sert à attirer l'attention du lecteur, Karakuri Circus ne reste qu'une histoire de sentiments, racontée comme peu d'autres mangaka savent le faire.

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