Karakuri Circus est une série en quarante-trois tomes publiée au Japon aux éditions Shogakukan. Une nouvelle édition a vu le jour en 2018 en vingt-six volumes surlaquelle est basée la version Perfect de Meian. Le père de Masaru est décédé en lui laissant 18 milliards de yens (138 millions d'euros) en héritage. Ses demi-frères (tous de mères différentes) et son oncle complotent pour le tuer ou le kidnapper, afin de prendre possession de l'ensemble du domaine. Par chance, Narumi finit par sauver Masaru avec l'aide de Shirogane. Dans les premiers volumes de la série, nous avons découvert comment une tragédie longue de 200 ans s'est déroulée et une partie du mystère entourant l'origine des shirogane, des automates et du syndrome de zonapha a été révélée. Le chef-d'œuvre d'action de Fujita Kazuhiro, qui a ému et enthousiasmé les lecteurs, est maintenant publié dans une édition complète et luxueuse tant attendue (dans un large format A5) !

La dompteuse de bêtes sauvages apparaît ! Masaru et Shirogane sont en voyage en évitant les chasseurs d'argent. Ils cherchent un nouveau foyer au cirque Nakamachi, mais un jour, un tigre meurtrier s'échappe de sa cage ! Alors que la ville est plongée dans la terreur, ils rencontrent Liselotte, une dompteuse de bêtes déterminée. Elle a un lourd passé derrière elle. Ce tome quatre continue l'épisode de Liselotte, avant d'aborder la première vision du cirque, les préparatifs pour le cirque Nakamachi, etc. L'épisode de Liselotte est, encore une fois, exceptionnel ! L'intrigue principale de l'histoire est celle d'une fille aux yeux morts qui, grâce aux efforts du protagoniste, retrouve l'étincelle dans ses yeux et son expression. Cependant, le personnage principal, Masaru, ne donne à Liselotte aucun pouvoir ou outil spécial. Il se contente de l'observer en tant que spectateur. C'est tout, mais Liselotte est inspirée et accomplit une grande tâche à la fin. Encouragée par le regard du public, elle joue son rôle jusqu'au bout et fait un dernier salut. Ce n'est que cela, mais d'une certaine manière, cela secoue le cœur de ceux qui le lisent. De même, bien que les dessins de Fujita soient rudes et effrayants, nous les trouvons toujours étrangement beaux et captivants. Le tableau de la victoire du vieux lion sur la Bête est exactement comme cela. Les dessins semblent vivants. Une telle phrase pourrait laisser perplexe, mais elle est facilement vérifiable : si les nuages ??étaient retirés de chaque tableau, le lecteur ne se trouverait pas le moins du monde perdu. Les images parlent et sont fonctionnelles, une inspiration que très peu de designers peuvent prétendre posséder.