Paris 1890. Capturé par Milord l'Arsouille et sa bande, Théo réussit à fuir grâce à une complicité imprévue et retrouve son ami Hugo avec qui il poursuit la traque du mystérieux sarcophage tant convoité par diverses sociétés secrètes pour le contenu qu'il renferme. Le secret de la pierre philosophale ou quelque chose de plus intéressant encore? Le mystère conduit Théo au cœur du château du vicomte Stanislas de Cambrais. Drôle de personnage que cet aristocrate qui vit entouré de ses deux filles et d automates. Après plusieurs rebondissements dont une rencontre avec la fameuse créature du Louvre, Théo et Hugo retrouvent enfin le sarcophage lié à l héritage de Drovetti (lire le premier volume) dont le contenu va surprendre les deux hommes au-delà de leurs attentes.

Avec ce tome final d'un diptyque pour le moins captivant, Rodolphe et Oriol entraînent leurs lecteurs dans un univers fantastique, celui du Paris occulte. Un récit construit comme un jeu de pistes riche en clins d œil aux grands classiques de la littérature française comme La poupée sanglante de Gaston Leroux ou le Belphégor d'Arthur Bernède. L’art d’Oriol est toujours le point fort de ce diptyque qui mélange esotérisme, progrès scientifique, romantisme et science fiction à l'ancienne (du genre Villiers de l’Isle-Adam) dans une aventure qui s’amuse à cocher tous les clichés gothiques (ruines exotiques, sarcophages et momies, cimetières lugubres sous la lune, sociétés secrètes et messes noires, châteaux-prisons etc.) Le scénario de Rodolphe est lisible, palpitant et même grisant par endroits.