Gestalt est une série en trois tomes publiée au Japon aux éditions Kodansha. Sôsô est un lycéen plutôt égoïste qui ne pense qu'à ses réseaux sociaux. Un jour, son chemin croise celui de Hanami, une fille du même lycée qui a un sens plus large de la justice et croit en la nécessité de sauver ceux qui subissent une attaque quelconque. Ce jour-là, la fin de l'espèce humaine commencera. Ils seront enlevés, ainsi que d'autres humains, et emmenés dans l'Arche, où le Concierge les réinitialisera et leur donnera de nouvelles capacités et un nouveau but : tuer des humains ou se sacrifier ?

Savez-vous ce qu'est la Gestalt ? Un courant de la psychologie moderne à la renommée un peu particulière. Alors en ayant vu le titre de ce manga, nous pouvions nous demander si ça avait un rapport avec ça ou si c'était juste une coïncidence. Pour le moment, cela demeure peu clair mais Gestalt comporte de nombreuses similitudes avec l'œuvre culte, Gantz. Il s'agit de la première œuvre de Yoto Ringo, un auteur qui a toujours souhaité d'être mangaka mais n'a jamais réussi à réaliser son rêve jusqu'à ce qu'il voit une annonce et entre en contact avec un éditeur. La courte série nous raconte comment Sôsô, un adolescent, s'ennuie de la vie quotidienne et recherche des émotions fortes, tandis que Hanami, une jeune fille qui est tout le contraire, a un sens aigu de la justice. Cepndant une grande catastrophe survient et met fin à l'humanité, mais Sôsô et Hanami sont transportés dans une arche (clin d'œil à l'arche de Noé), où on leur explique que l'humanité va recommencer dans un nouveau monde, mais que les humains qui auront survécu devront s'achever les uns les autres. A première vue, cela ressemblait à un isekai générique. Mais il s'agit plutôt d'un battle royale dans le style de Mirai Nikki. On apprécie l'idée que les personnages soient de nationalités différentes car cela leur donne beaucoup de charisme. Le système de combat n'est pas encore tout à fait établi mais il a l'air intéressant. La première chose qui surprend dans Gestalt, c'est de trouver un si bon dessin. Il y a une introduction similaire à beaucoup d'œuvres, mais le fait qu'il s'agisse de calamités qui arrivent et que les humains doivent en finir les uns avec les autres lui donne un point intéressant. Le rôle de l'homme qui parle différemment donne beaucoup d'accroche à l'œuvre. Nous avons hâte de voir comment ça se passe et où va le plan du gardien.