Jimbôchô Sisters (Karakida-ke no Kosho Gurashi) est une série en cinq tomes publiée au Japon aux éditions Shueisha. Jimbôchô, connu comme le quartier latin de Tokyo, est le paradis des bouquinistes ! Les sœurs Karakida s’y installent après avoir repris la librairie de leur défunt grand-père, librairie qui recèle des trésors d’éditions ! Pour Tsugumi, l’apprentie libraire, Ichika, le cœur d’artichaut, et Minoru, la lycéenne rebelle, c’est le début d’un quotidien mouvementé qui s’annonce dans le quartier de Jimbôchô ! Leur quotidien plutôt haut en couleur est rythmé par leurs petits tracas respectifs et les filles vont vite se rendre compte que la librairie abrite de bien belles éditions, très recherchées par les collectionneurs….

Un livre peut-il changer la vie d'une personne ? Si ce livre est le journal écrit par l'artiste Hisatsugu Fuse et si ses pages contiennent la vérité sur ce qu'il a fait après avoir quitté la maison, cela pourrait être un tremblement de terre pour les sœurs Karakida. Tsugumi est chez l'homme qui pourrait avoir le manuscrit. Dans ce tome quatre, les filles trouvent le journal de leur oncle et commencent à réfléchir à la véritable identité d'Azusawa... en se trompant lourdement ! Cet événement permet cependant de calmer les esprits et de détendre un peu la relation entre le garçon et Tsugumi. Entre temps, de nouveaux personnages entrent en jeu, comme la sœur d'Azusawa, qui nous donne l'occasion de comprendre comment est composée la famille d'Azusawa. Puis dans ce volume, Minoru fait une pause, tandis qu'Ichika est toujours pleine de dilemmes en découvrant la véritable raison de la séparation entre son senpai bien-aimé et Fujiyoshi. Mais la partie la plus agréable est la beauté des femmes représentées par le style de Fuyume-sensei. Les expressions des filles, chacune avec ses propres yeux uniques, y compris la demi-sœur d'Azusawa nouvellement introduite, Shino, sont très attrayantes et correspondent bien à l'atmosphère rétro de l'œuvre. Les descriptions psychologiques détaillées des personnages touchent directement votre cœur. Le développement adulte et restreint se déroule tranquillement et progressivement. C'est agréable de voir l'atmosphère déclinante de Kanda être transmise. Ichika est distraite par la querelle de ses aînés. Minori se sent anxieuse quant à son avenir. C'est un manga qui vous laisse souvent déstabilisé. La situation de la famille d'Azusawa n'est que vaguement décrite, donc tout comme les trois sœurs, le lecteur n'a aucune idée de ce qui se passe réellement. Pour l’instant, le temps s’écoulait paisiblement.