Nous avons toujours su qu'ils reviendraient. 20 ans après la première invasion, la Terre est à nouveau menacée par une catastrophe d'une ampleur inimaginable. Pour la protéger, toutes les nations ont collaboré autour d'un programme de défense colossal exploitant la technologie extraterrestre récupérée. Mais rien ne peut nous préparer à la force de frappe sans précédent des aliens. Seule l'ingéniosité et le courage de quelques hommes et femmes peuvent sauver l'humanité de l'extinction : Les aliens reviennent cette fois avec un disque de 5000 km de diamètre, le posent sur l'Atlantique, éliminent tout sur leur passage, et forent la croûte terrestre pour pomper l'énergie du magma du noyau de la Terre.

Dans le film original, nous assistions à une longue montée en suspense au début du long métrage où l'on apercevait vraiment petit à petit l'arrivée des extraterrestres. En 1996, c'était également la première fois que l'on voyait la Terre se faire envahir dans un film gros budget. Dans Independence Day – Resurgence, on a forcément perdu l'effet de surprise mais nous avons également l'impression d'avoir déjà vu des dizaines de fois la même histoire (Battle LA, Thor Dark Word, Battleship, etc). La grande déception vient surtout de l'incapacité du cinéaste de capitaliser sur l’effet nostalgique, la seule qualité rédemptrice possible pour un tel projet. Cela sent le réchauffé, la structure narrative est maladroite, et le message forcé de paix interplanétaire est d’une naïveté dérangeante. Ajoutez à cela que le hasard a fait en sorte que les fils et les filles de tous les héros du premier opus sont au premier plan de ce second film et on se rend bien compte qu'il y a quelque chose qui ne va pas sur la planète Terre. Heureusement, les effets spéciaux sont solides et Jeff Goldblum s’impose par sa présence, malgré une utilisation mitigée de l’acteur.