Taboo Tatoo est une série qui a connu treize tomes aux éditions Media Factory. Le jeune Seigi, formé aux arts martiaux, se sent souvent dans l'obligation de protéger les personnes les plus faibles autour de lui. Un jour, alors qu'il porte secours à un homme agressé par deux voyous, Seigi reçoit en remerciement une étrange pierre ornée d'un motif qui s'incruste aussitôt dans la paume de sa main. Ce tatouage s'avère être une arme d'une puissance inouïe que deux agents de l'armée américaine ont pour mission de récupérer, avant que les assassins du Royaume du Sélinisthan ne s'en emparent. Alors qu'une guerre menace d'éclater, Seigi va devoir apprendre à maîtriser le glyphe au creux de sa main pour rester en vie. Mais y parviendra-t-il à temps ? Le temps presse car une fille puissante, utilisant la même arme secrète que lui, a bien l'intention de récupérer son tatouage et de le pousser à bout. Placé sous la protection du Dr Wiseman, le jeune homme a du changer de vie pour se préparer à la bataille finale contre la princesse Aryabhata, souveraine du royaume de Sélinisthan. Le temps passant, Seigi change drastiquement de personnalité, à tel point que l'on se demande comment les évènements vont pouvoir tourner. Un an a passé, et les hommes de main du Sélinisthan ont fini par le retrouver. Seigi reçoit alors un message de défi de la princesse, qui l'invite à se diriger dans le Grand Canyon pour l'affrontement tant attendu ...

Personne ne semble être en mesure d'arrêter l'ascension de la princesse à son statut de Déesse, à l'exception de Seigi, mais aucun de nos héros n'est prêt à laisser tomber le monde. Seigi se trouve désormais au Pôle Sud où l'attend l'ultime bataille. Alors qu'il fait face à Îl, celle qui a dévoré Tôko, Ârya poursuit quant à elle sa fusion avec ses sœurs afin d'atteindre une puissance inimaginable. Pendant ce temps, Izzie, Sôsa et les autres multiplient les affrontements face à des adversaires redoutables, notamment Harsha, la créature du Diable, et l'effroyable Kâl. Ce tome 12 évolue donc sur tous les fronts, offrant tantôt des batailles d'anthologie (notamment avec le père d'Izzie), tantôt des séquences beaucoup plus étonnantes (le président américain est totalement dépassé). Plus généralement, face à l'inévitable, la nature humaine semble s'obscurcir et la narration évolue volontairement de manière chaotique. Quant aux dessins, ils se révèlent toujours aussi réussis, offrant des scènes d'action particulièrement intenses, et une galerie de personnages très variée.