SINoALICE est un manga toujours en cours de parution et qui a déjà connu quatre tomes au Japon aux éditions Square Enix. Alice se réveille d'un rêve étrange. Son quotidien semble normal, mais se termine dans un bain de sang lorsque les événements s'enchaînent. Miki, l'amie d'Alice, poignarde son professeur principal avec lequel elles avaient une relation. Miki veut alors se jeter du toit de l'école et quand Alice veut l'aider, elles tombent toutes les deux... soudain, Alice se réveille à nouveau dans son lit. Elle semble avoir laissé ce terrible cauchemar derrière elle, mais se retrouve immédiatement plongée dans un scénario bien pire.

Ok... c'était confus, sanglant et plus féerique que nous le pensions. Le manga commence par la rencontre d'Alice, la protagoniste, et de deux étranges poupées qui parlent confusément du monde et de leurs existences. Elles interrogent Alice sur ses désirs... Et c'est là que tout commence ? En fait, nous n'avons pas bien compris quand nous étions dans un rêve et quand nous étions dans la réalité. Les limites sont à peine perceptibles, ce qui a créé une légère confusion. De plus, le thème des relations sexuelles entre élèves et professeurs est abordé ! (Avertissement ?) Nous n'avons été vraiment sûrs que nous nous trouvions dans le monde réel que lorsqu'Alice a rencontré une jeune fille dans sa cuisine... autour, c'est un bain de sang absolu. Oui, on voit du sang sur la couverture, mais l'ensemble est représenté de manière bien plus brutale et explicite dans le manga. En tant que fan d'horreur et de splatter, cela ne dérange pas du tout, mais ceux qui n'aiment pas trop une représentation aussi énorme de la violence et des massacres ne devraient pas toucher à la série. Ce qui nous a le plus surpris : les allusions aux contes de fées ! Alice n'est pas un nom inhabituel dans les séries de manga et ne laisse pas présager le tout, mais Petit Chaperon rouge et Blanche-Neige sont sans équivoque. La série nous doit encore vraiment beaucoup d'explications sur le setting. On n'apprend pas grand-chose sur les personnages et même le jeu de la mort est un grand point d'interrogation. Mais notre intérêt est éveillé et nous allons définitivement nous y tenir pour le moment. Le cadre sombre est accompagné d'un beau style de dessin détaillé, qui nous gratifie de l'une ou l'autre grande illustration.