L'amie de ma fille (Musume no Tomodachi) est un manga en sept tomes publié au Japon aux éditions Kodansha. Kôsuke a passé sa vie à jouer le rôle de personne idéale, en tant que père à la maison et en tant que manager au travail. Une maladie emporta sa femme, mère de Miya et se retrouve seul. Entre ton travail chronophage, sa fille qui se terre dans sa chambre, Kôsuke est fatigué de la vie. Mais lors d’une soirée banale, après le travail, celui-ci se rend dans un café pour peaufiner ses dossiers. C'est là que sa vie change à 180 degrés lorsqu'il rencontre l'amie de sa fille, Koto. Devant elle, Kosuke a pu être lui-même et son cœur usé a été guéri. Cependant, il sait que ce sont des sentiments qui ne devraient jamais être ressentis. Mais est-ce suffisant pour les arrêter ?

Ce tome reprend au moment où Miya découvre la relation secrète de son père avec son amie Koto. Comme on pouvait s’y attendre, elle n’acceptera pas la situation et Kôsuke se retrouvera donc, de nouveau, totalement démuni face à sa fille. Tout ira de mal en pis à partir de ce moment-là. On retrouvera le Kôsuke dépressif du début de la série; on voit bien qu’il n’arrive plus à maîtriser la situation et qu’il est incapable de se passer de sa nouvelle relation avec Koto. Avec ce qu’il se passe en fin de tome, ça ne fait que confirmer que ce tome est le point de départ d’une vraie descente aux enfers pour Kôsuke. Ce tome accentue encore plus le côté dérangeant du manga. A chaque fois que l'on ressent de la compassion pour Kôsuke qui souhaite juste avoir le droit de vivre son histoire d’amour avec Koto, l’auteur nous rappelle que cette histoire est hors la loi et surtout peu acceptable. On apprécie beaucoup cette manière de faire ressentir un ascenseur émotionnel. Ce manga nous amène à une réelle réflexion sur le sujet de relations amoureuses entre mineurs et majeurs. Bien que l'on comprenne la tristesse de ces deux personnes forcées de se séparer, la relation n’en reste pas moins répréhensible. La dernière page annonce un prochain tome fort en drama, cela ne peut sans doute que mal finir ...