L'énigmatique disparition d'un avion avec à son bord des officiers supérieurs du renseignement militaire en 1951 quelque part sur l'océan semble avoir été résolue. En 1958, un avion supersonique a pris des photos d'une base atomique secrète dans l'Oural et y a repéré les Américains disparus. Buck, Sonny et Tumb sont choisis pour aller libérer les Américains. Alors que les trois amis préparent le vol d'espionnage, Sonny tombe amoureux d'une belle Anglaise, car leur base se trouve pour l'instant quelque part en Angleterre. Malgré les mises en garde de Tumbler, il est convaincu que la jeune fille l'aime vraiment et veut l'épouser. Mais elle s'avère être une espionne, elle est assassinée et Sonny est arrêté. Pendant qu'il est interrogé, Buck et Tumb prennent le vol pour l'Oural. À bord se trouve un agent secret impitoyable, Harper. Il parle couramment le russe et devra bluffer les prisonniers pour les faire sortir de leur cellule. S'ensuit une succession de succès et de malheurs, bref, le voyage n'est pas sans péripéties. D'autant que l'ennemi est soudain renforcé par une ennemie du passé, Miss Lee. Si l'issue est un peu devinable, il y a encore de l'eau dans la mer et du sable dans le désert avant que les Américains kidnappés ne retrouvent leur terre natale, et pas tous, loin s'en faut. Et pendant le voyage, Sonny réapparaît soudainement. Mais sa démission à la fin est-elle sérieuse ?

Comme c'est souvent le cas, cette aventure est racontée en deux parties et fait suite à l'ouvrage "Le Vol du Rapier". En ce sens, c'est une aventure à l'ancienne. Et nous devons dire qu'il a encore beaucoup de l'éclat des anciennes aventures. Vous pouvez donc aller au magasin de bandes dessinées en toute confiance. Vous ne vous tromperez pas avec cet album. Force est de constater que cette série « Classic » de Buck Danny a donné une seconde jeunesse aux aventures de l’aviateur et de ses compères Tumbler et Tuckson. Bien sur, on retrouve les bons ingrédients de la série mère avec une intrigue plutôt accrocheuse, mêlant aviation et espionnage, des scènes aériennes nombreuses et Le Bras reprend l’ADN du style Buck Danny.