A la base, House of Cards est une série britannique créée par Andrew Davies et diffusée en 1990 sur la BBC. Elle est tirée d'un roman de Michael Dobbs, et a donné lieu à un remake aux États-Unis cette année. Dans l'original, l'intrigue prenait place dans les années 1980, où nous assistions à la chute de la Dame de Fer. Le parlement, majoritairement conservateur, a en effet retiré sa confiance à Margaret Tatcher, après onze de règne. Les Tories vont donc devoir élire un nouveau premier ministre, et Francis Urquhart (Ian Richardson), Chief Whip du gouvernement à la Chambre des Communes, espère bien tirer parti de cette nouvelle donne politique. La version américaine s'adapte au système politique très différent des USA, et Francis Urquhart devient Frank Underwood (Kevin Spacey), un membre du congrès chargé de maintenir la discipline au sein du parti démocrate. Fidèle lieutenant du président nouvellement élu, Garrett Walker, il est persuadé de décrocher une promotion au sein du nouveau gouvernement, et même le prestigieux poste de secrétaire d'Etat (l'équivalent du ministère des affaires étrangères). Mais avant l'investiture de Walker, sa chef de cabinet Linda Vasquez que le président n'a pas l'intention de tenir sa promesse. Se sentant trahi, Underwood a la ferme intention de se venger, avec le soutien de sa femme, Claire (Robin Wright), qui comptait sur la nomination de son mari pour développer son groupe d'activistes environnementaux d'antres pays.

Cette première saison comporte un total de treize épisodes, et nous plonge dans les arcanes du pouvoir américain, avec un député pour le moins machiavélique. Pour avancer vers les sommets, il trouve un appui auprès du député de Pennsylvanie, Peter Russo, facilement manipulable à cause de sa vie privée dissolue, mais aussi grâce à la journaliste Zoe Barnes, toujours à l'affut d'un scoop. Cependant, il est difficile de maintenir ce château de cartes en un seul morceau, et à chaque avancée professionnelle, l'édifice est toujours proche de la rupture ...