Looking Up to Magical Girl (Mahou Shoujo ni Akogarete) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu quatre tomes à ce jour aux éditions Takeshobo. Hiiragi Utena est une lycéenne ordinaire qui aime les Magical Girl, en particulier Tres Magia, le trio qui protège sa ville, et qui a toujours rêvé de pouvoir un jour se transformer en une de ses représentantes pour affronter les forces des tenèbres qui apparaissent parfois dans la ville. Pour la même raison, lorsqu'une créature mystérieuse sous la forme d'un animal en peluche propose de réveiller ses capacités magiques qui dorment en elle, elle accepte sans hésitation. Malheureusement pour Utena, ironiquement, ce n'est pas le cas. Elle pensait que cela ferait d'elle une "fille magique" aussi, mais ... Hein? Qu'est-ce que c'est ça? Elle est une femme cadre d'une organisation perverse !? Qu'est ce que ça veut dire!? Que va-t-il lui arriver à partir de maintenant !! ?? Elle va faire des choses terribles à ses Magical Girl préférées. Une fille douce et timide se transforme en sadique. Son combat (ou jeu SM!?) a commencé !!  Et si elle essaye de renoncer, un sbire de l'organisation Enormita n'hésitera pas à la faire chanter pour la conduire à jouer le rôle des forces du mal, même si peu à peu ses pouvoirs l'amèneront à découvrir que dans ce rôle, elle peut voir de nouvelles facettes des héroïnes bien connues de sa ville.

Vous pensiez lire un "Magical Girl" habituel mais en faite non, c'est très axé BDSM ! Il y a beaucoup d'humour et de scènes perverses dans ce premier tome. C'est un genre de manga particulier, en espérant que la trame continue à se développer savamment par la suite. Ce deuxième projet sérialisé du mangaka Akihiro Ononaka est très différent du premier, qui était une tranche de vie innocente. Ici, nous suivons le voyage d'Utena d'une fille timide sans beaucoup d'amis à une dominatrice charismatique qui commence à rassembler d'autres «méchants» autour d'elle. Cela en fait quelque chose d'intéressant à voir, surtout quand sa bonne volonté et son adoration pour les héroïnes ne disparaissent pas comme par magie avec ses nouveaux pouvoirs BDSM, mais apparaissent déformés sous la forme d'émotions un peu plus discutable pour la satisfaction de désirs désormais sauvages. Dans l'arrière-plan de cette histoire de corruption pour ainsi dire, il existe déjà des sous-intrigues sur les véritables intentions de l'animal noir qui l'a laissée dans cette situation où elle ne peut pas abandonner le rôle qu'elle n'a jamais voulu ou la nature même des filles magiques. Malgré la simplicité de son premier travail avec Kumika No Mikaku, l'auteur a un certain style personnel.Akihiro Ononaka parvient à présenter un spectacle plein de détails et de personnalité. Pendant ce temps, dans le département fanservice, nous constatons qu'Ononaka travaille de la même manière que Yoshikazu Hamada, l'auteur de Tsugumomo, ce qui signifie qu'il s'efforce de trouver les failles pour montrer autant de peau et de situations douteuses que possible en même temps.