Asami est étudiante en sociologie, et vit à Tokyo, à une époque qui semble contemporaine. Le sujet de sa thèse apparaît pour le moins surprenant, puisqu'il est consacré aux otakus, ces Japonais fans de manga, de traditions cosplay (déguisements en leur héros favoris) , de jeux vidéo, mais aussi de ce que le nomme les idoles (des chanteuses souvent générés par ordinateurs). Dans le premier volet d'Otaku Blue nous assistions à la découverte de plusieurs collectionneurs et de leur quotidien, souvent limité à leur intérieur (taku signifiant maison en japonais), mais surtout à la découverte d'un otaku ultime, qui va entraîner le personnage dans les quartiers sombres de Tokyo. A partir de cet instant, le cadre de cette bande dessinée a atteint un point d'inflexion, pour se tourner davantage vers le thriller.

En effet, la police mène l'enquête sur une affreuse série de meurtres de prostituées, probablement conduite par un tueur en série. Mais l'inspecteur Kioshi Arakawa ne trouve aucun élément pouvant l'amener à retrouver la route du serial killer. Pire, le mobile du crime n'est pas encore clairement identifié. Pendant ce temps, Asami traque toujours Buntaro,  le roi des otakus, et finit enfin par obtenir un rendez-vous à ses côtés. Et si finalement ses évènements, à priori sans aucun rapport, n'était l'œuvre que d'une seule personne ?