Il était une fois ...

Développé par KING Art (The Book of Unwritten Tales), The Raven - Legacy of a Master Thief est un jeu d'aventure débutant à Paris au cœur des années 1960. L'Europe est en proie à la maîtrise du gentleman cambrioleur le Raven. Ses cambriolages sont spectaculaires, mais il s'en sort toujours indemne. En 1964 à Londres, le célèbre rubis "Œil du Sphinx" est dérobé au British Museum. Un seul indice est présent sur les lieux du crime : Une plume de corbeau. Dans le même temps à Zurich, un téléphone retentit. Le policier Anton Jacob Zellner est noyé sous une montagne de dossiers et n'a aucune idée sur l'identité du voleur, mais devra bien malgré lui, mener cette chasse à l'homme. Notons toutefois que The Raven est décliné sous la forme épisodique, et que le troisième opus, A Murder of Ravens arrivera le 24 septembre. A l'instar d'un Walking Dead, le code que vous achetez sur Steam, vingt-quatre euros environ, est une sorte de season pass. Dans ce deuxième opus, Ancestry of Lies donc, l'histoire débute en Égypte, plus exactement au musée du Caire à qui appartient l'œil du Sphinx, où l'agent Zellner poursuit son investigation. Vers la moitié du chapitre, vous retournerez dans l'Orient-Express, mais en incarnant cette fois un voleur (mais pas le Raven). La commutation des rôles permet d'appréhender le scénario sous un angle différent, ce qui permettra de résoudre quelques interrogations laissées en suspens dans le premier chapitre.

Plus ennuyeux, ce deuxième acte s'avère plus court que son prédécesseur, deux heures de jeux environ, la narration est moins rythmée et les énigmes semblent avoir été simplifiées, rendant le système d'indices assez inutile. Le gameplay n'a pas évolué, il s'agit d'un point'n click tout ce qui a de plus classique, mais il convient de rappeler que le jeu est proposé intégralement en anglais et en allemand. Cela ne risque pas d'aider les joueurs francophones. Selon les actions que vous accomplirez durant l'enquête, vous score augmentera de quelques points, et des succès sont même présents. Techniquement parlant, The Raven affiche des graphismes plutôt soignés avec des environnements variés et des personnages réussis. En revanche, les cinématiques s'avèrent assez rebutantes. Le doublage signe un sans faute, et la bande son est excellemment mené, semblant tout droit sorti d'un film Agatha Christie.