A l'image d'autres titres de la série, Travaux Forestiers Simulator fut un temps connu sous un autre nom en France, à savoir  Bûcheron Simulator. Un changement de nom du à une modification du distributeur (Tradewest Games cédant la place à Just for Games).  Pour ceux qui n'auraient pas découvert les précédents épisodes, sachez que la production d'Actalogic vous demande de prendre le contrôle d'une exploitation forestière, et de récupérer suffisamment de bois pour satisfaire les commandes des clients. Enfin ça, c'est surtout dans les faits, puisque clavier en main, vous n'aurez qu'à diriger quelques véhicules spéciaux et autres grues à votre disposition pour acheminer le bois jusqu’à la scierie et préparer les envois. La première étape sera donc de couper du bois, et les cibles à abattre sont facilement repérables, une croix rouge étant peinte sur leur tronc. Hélas, les contrôles approximatifs au possible rendent l'opération terriblement délicate. Mais ce n'est pas encore le pire. Le remorqueur est d'une lenteur atroce, et jouit d'un moteur physique absolument abracadabrantesque, la grue n'est guère plus réactive, et effectuer une mission devient rapidement énervant au possible, surtout qu'on constate également une kyrielle de bogues de collision et autres retour sur le bureau de Windows.

Sur le plan technique, Travaux Forestiers Simulator 2014 fait mieux que la plupart des autres titres de la saga (ce n'était pas bien difficile il est vrai),  et affiche un graphisme assez correct pour un titre à faible budget. Côté gameplay, c'est loin d'être une sinécure, et effectuer la quinzaine de mission du disque semblera durer une éternité. Oh bien sur dans certains niveaux vous pourrez bénéficier d'un abatteur, qui est en mesure de tout faire, ce qui simplifiera quelque peu la progression. Le tutoriel lui ne sert à rien, et le multijoueur est pour le moins désert. Enfin, il vous faudra composer avec des musiques techno insipides au possible, et de la soupe country horrible.  Les bruitages sont basiques au possible. Bref, à l'exception de quelques environnements inédits et de nouvelles machines, on ne peut pas dire que ce cru annuel apporte de grands changements ...