Développée par le japonais From Software, la série Dark Souls apparaît quelque peu antinomique à notre époque. A l'heure où le jeu vidéo n'a jamais été aussi accessible, cette saga de jeu d'aventure fait de la résistance, et nous propose un titre à l'ancienne, où la moindre erreur s'avère fatale. L'action se déroule dans un univers sombre, où votre personnage fait littéralement office de mort vivant. Pour regagner son monde, et accessoirement sauver son âme, il devra lutter contre les démons, et résoudre un bon paquet d'énigmes. Le personnage est entièrement personnalisable, du plus noble guerrier au plus sinistre assassin. Après avoir choisi votre classe (parmi une dizaine disponibles), toute l'évolution dépendra de vos actions. La liberté d'action est très importante, mais le moindre combat pourrait signifier un "game over" anticipé. Bien qu'elle partage le même univers sombre, l'histoire de Dark Souls II n'est pas connectée à celle de Dark Souls. Le personnage évolue cette fois dans Drangleic, un pays autrefois prospère et qui est à présent tombé en ruines, à la recherche d'un remède pour sa condition, la malédiction des morts-vivants. Pour venir à bout des ennemis, il faudra véritablement mettre au point une stratégie et sans doute que plusieurs essais seront nécessaires avant d'arriver enfin à faire quelque chose. En outre, on pourrait penser que les énormes boss sont les plus dangereux, mais les apparences sont souvent trompeuses.

Enfin disponible en français, cet ouvrage regroupe les contenus des artworks des deux premiers épisodes de Dark Souls, soit plus de 1000 illustrations (personnages, armes, paysages, architectures, items, etc) agrémentées d'interviews des designers. La couverture est soignée et le contenu très dense, particulièrement celui dédié à Dark Souls II (239 pages contre 123 pour la première partie). Les dessins sont magnifiques et assez grands pour être vraiment bien appréciés, avec quelques doubles pages et plusieurs pages entières. En revanche, certains lecteurs trouveront peut être la police d'écriture des interviews trop petite.