Après avoir été attaqué au cœur d'une vallée sauvage, Lucky Luke découvre que sa tête a été mise à prix pour la modique somme de 50.000 dollars et qu'il est recherché pour meurtre ! Pensant à une plaisanterie, le cowboy solitaire ne s'inquiète pas outre mesure, surtout qu'une autre affaire l'attend. Fidèle à son image de chevalier servant, Lucky Luke viendra au secours de trois jeunes et charmantes sœurs qui ont décidé de traverser le territoire apache avec leur troupeau de bétail en bien mauvaise posture. Luke décide de les escorter jusqu'à destination, mais comme si les attaques des apaches ne suffisaient pas, cet improbable avis de recherche mettra aussi des chasseurs de primes à ses trousses. Mais peut être que le plus grand danger réside des mystérieuses trois sœurs ... Cinq ans après l'album "L'homme qui tua Lucky Luke", Matthieu Bonhomme reprend le fil avec un nouvel album de Lucky Luke alors que la série fête ses 75 ans !

Recherché par une bande de criminels, accusé de meurtre et accompagné de trois beautés ... oui oui curieux de savoir comment notre cow-boy parviendra à échapper à cette situation "désastreuse"?  Avec diverses références aux westerns cultes dans les films tels que "The Last Wagon", "Day of the Outlaw" et "Yellow Sky" pour les cinéphiles parmi nous. Quel plaisir de retrouver le cowboy solitaire sous la plume de Matthieu Bonhomme ! Il n'est pas courant qu’une reprise de personnages soit une telle réussite et bien que le style graphique diffère de celui de Morris, il s’agit sans aucun doute de la version la plus intéressante depuis le Lucky Luke historique. Et l’exercice est encore plus remarquable lorsqu'on sait que l’excellent scénario et la superbe colorisation sont aussi l’œuvre de Matthieu Bonhomme. C’est une histoire haletante et pleine de rebondissements que nous propose de vivre l’auteur et quand nous disons vivre, c’est bien d’une immersion dont il s’agit tant le scénario est prenant. Tout y est ! De l’humour (que dire de Brad Defer le fils de Phil), de l’émotion (notamment avec la déclaration de Cherry) et bien sûr de l’action à revendre.