Dali tome 2 : Gala Plate-forme : Bande Dessinée Date de sortie : 30 Août 2024 Editeur : Développeur : Genre : Bande dessinée Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Scénario : Julie Birmant Gala sera la muse de Salvador pendant plus de 53 ans et deviendra son épouse jusqu’à sa mort. Mais la narration se focalise ici sur les circonstances de leur rencontre qui tient du chassé croisé entre le chat et la souris. L'action tient sur l'année 1929, celle de toutes les révélations. Avant la projection du "Chien Andalou" qu'il a co-écrit avec son ami Buñuel, Dali fuit Paris pour retourner dans son village natal de Cadaquès en Catalogne. On y croise Frederico Garcia Lorca, Luis Bunuel, Pépin Bello, ses compères de l’époque et on côtoie un Dali sans moustaches mais déjà profondément lunaire, névrosé et obsessionnel. Le premier tome a débuté par une séquence datée de 1930 dans laquelle on voit un Picasso en colère essayant de sermonner un Éluard rêveur car sa femme Gala est en train de le lâcher pour les bras de Dali. Sur un papier Pablo représente Salvator sous la forme d’un chat maléfique. C’est ce chat qui nous accompagne tout au long du récit pour commenter les évènements étranges qui entourent ce peintre tellement original. On retrouve donc Dali âgé de 25 ans au moment de la première du film « Un chien andalou » à Paris. Dali disparait pour rejoindre l’Espagne et peindre ses rêves. A Cadaqués, alors qu’il est présenté par Paul Éluard à sa femme Gala, Dali tente en vain de rester loin des femmes. Gala avec son sacré caractère profite de la liberté accordée par son époux pour pousser le peintre dans ses derniers retranchements. Julie Birmant poursuit son récit avec humour et impertinence. Avec Clément Oubrerie, elle réussit merveilleusement à décrire les pensées et les actes de Dali. Ensemble, ils arrivent à nous rendre ce personnage tellement excentrique bien plus sympathique et accessible. Le trait du dessinateur est toujours aussi léger et charbonneux. Les couleurs délicates de Sandra Demazières apportent douceur et sensibilité à ce portrait joyeux d’un des maitres du surréalisme. Ce tome peut être apprécié sans avoir lu le premier, il nous fait apprécier mieux encore la vie secrète et généreusement folle de Dali. VERDICT-Un tome 2 qui tient toutes les promesses de son prédécesseur qui était déjà génial. Les auteurs creusent un peu plus la folie douce et les hallucinations de Dali mais surtout, ce volume est le moment de la rencontre avec Gala. Une rencontre déterminante. Le dessin fin et subtil est d’une trés grande qualité et précision, c’est un régal pour les yeux et un plaisir de lecture. |