Scénario : Daniel Pecqueur
Dessin : Denys
Couleurs : Jean-Paul Fernandez
Dans un futur proche, les États-Unis sont victimes d'une cyberattaque. Les rues plongées dans le noir durant le blackout permettent aux voyous et aux voleurs de semer l'anarchie dans le pays. Le président et sa famille, qui assistaient à un match de baseball à Washington, sont évacués à Camp David, alors que la panique gagne la capitale américaine. Le politicien fait ouvrir une enquête et provoque une réunion d'urgence. Au même moment, Jack et Lily trouvent sur leur route un homme agonisant. Alors que Jack commence à le dépouiller, ce dernier lui demande de transmettre une clé USB au président afin d'empêcher une troisième guerre mondiale ...
C'est le chaos dans ce premier tome de Cyberwar. L'action bouge dans tous les sens, Pecqueur multiplie les intervenants (La situation est propice à cela). Vous irez en France, vous passerez par la Corée du Nord ou encore la Russie. Vous serez sur Terre ou dans l'espace. Ce premier tome est entrainant. On ne sait pas non plus où l'auteur nous emmènera dans les numéros suivants mais ce premier tome s'avère très prometteur. Le dessin de Denys est plutôt agréable, offrant un style brut de décoffrage, parfaitement adapté à l'action en cours (les forces en présence apparaissent loin d'être sans part obscure). La mise en couleurs de Jean-Paul Fernandez s'avère immersive.
VERDICT
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Cyberwar ouvre une série d'anticipation crédible mais aussi très inquiétante. A la manière d'une série TV chorale, nous passons fréquemment d'un protagoniste à l'autre pour tenter de connaître les aboutissants de cette affaire.