Résumé : Du old school dans les salons d'Amsterdam au tatouage tradi japonais de Tokyo en passant par le tattoo Mahori à Tahiti : la culture du tatouage, racontée par quelqu'un qui l'a pratiquée aux quatre coins du monde. Structuré comme un carnet de bord, Lever l'encre suit l'auteur se faire tatouer dans différents pays. On part à la rencontre d'artistes incroyables tout en explorant pourquoi et comment on tatoue son corps, ainsi que les diverses cultures du tatouage. S'y ajoutent les imprévus et les petits miracles de la vie ! Cette BD reportage au style coloré incarne le cheminement et les voyages de son auteur.

La promesse de la découverte de la culture du tatouage est tenue pour qui n'y a pas encore fait ses premiers pas, également pour les initiés qui se retrouveront dans les différentes anecdotes traitées avec beaucoup d'humour ! La lecture permet de comprendre et de faire la part des influences, de maturer un projet, de l'orienter, et d'abord de choisir entre un tatouage esthétique (graphique, ethnique, …pas celui du sourcil ni de la lèvre), un tatouage mérite (pour célébrer un exploit personnel) un tatouage de gens ( amour, trace de vie) , un tatouage de mémoire (une devise, un événement important), lisez vous comprendrez ! Un carnet de voyage doit donner envie de voyager, c'est réussi, l'ouvrage incite à prendre son passeport dans l’univers des tatouages ! Le graphisme de Cookie sied parfaitement au propos. BD au format A5, pages rouges orangées, 2 ou 3 cases par page, cela permet de bien apprécier l'histoire. Le sujet est certes très intéressant, le monde du tatouage est populaire de nos jours, l'originalité ici est d'en faire une explication par un carnet de voyage, et l'idée rend le tout très fun, passionnant, et on apprécie les explications qui plairont aux néophytes mais aussi pourquoi pas aux experts (qui eux, auront toujours quelques infos à rajouter bien entendu). Cela reste très personnel à l'auteur. Comme toujours, on en voudrait plus, tellement plus. Mais c'est déjà pas mal du tout.