Un jeu old school.

Z.H.P. : Unlosing Ranger vs Darkdeath Evilman est un donjon RPG à l'ancienne, un genre qui demeure très rare en Europe. Entièrement en anglais cela va de soi, le titre nous entraîne dans un environnement fantasy, où vous devrez créer votre propre super héros, afin de vaincre les méchants de l'histoire. Errant de donjons en donjons, vous passerez des heures dans les bâtiments à gravir les étages un par un, et en faisant attention au danger qui rôde. Car, en cas de game over, vous n'aurez pas d'autres choix que de recommencer le donjon depuis le début, avec un niveau retombé au level 1. Néanmoins, à l'instar de Disgaea, lorsque vous succomberez à vos blessures, vos capacités sont ajoutées à un compteur de niveaux qui permettra de reprendre la partie avec des meilleures caractéristiques de bases, mais peut être aussi des phobies.

Chaque niveau est généré de façon aléatoire ce qui signifie que pas un niveau ne ressemble à l’autre et avec autant de difficulté, certains joueurs risquent d'être effrayés. Heureusement, l’une des fonctions utiles de ce jeu vient de la présence d'une base extérieure qui permet de stocker son équipement. Autre particularité de Z.H.P, chaque donjon débutera au level 1, puisque la barre de vie n'aura de cesse de faire le yo-yo d'un palais à l'autre. Cela a de quoi surprendre, mais votre personnage avec peu de vie deviendra rapidement très fort, même si sa résistance aux chocs ennemis met beaucoup plus de temps à progresser.

Un titre difficile ?

Z.HP opte pour une représentation en 3D isométrique, ce qui permet de bien assimiler l'action. Les graphismes offrent un cachet un peu nostalgique il est vrai, mais le jeu est plein d'humour, et fréquemment un évènement viendra d'ailleurs perturber l'action. La jouabilité du jeu est d'ailleurs assez simple et les combats se déroulent en classique tour par tour. Globalement, le jeu est plutôt difficile et en plus, rien n'est fait pour vous aider. Quand on pense que chaque donjon se conclut par un boss, il conviendra d'être prudent pour ne pas recommencer des heures et des heures de jeux. Signalons d'ailleurs que chaque chapitre du jeu se déroule dans un univers différent, avec des spécificités particulières. Comme dans un Mega Man ou un Metroid par exemple, il n'est pas dit que votre équipement surpuissant apparaisse totalement obsolète une fois le prochain monde débuté.

Enfin, il ne faudra pas oublier que le personnage a besoin de manger pour rester en vie. Au gré de la partie, de nouveaux bâtiments viendront grossir l'environnement, et des personnages annexes viendront vous porter mains fortes. Ils ne se battront pas, mais pourront réparer vos armes, ou vous livrer des nouvelles rations (le personnage peut d'ailleurs choisir une femme). A la clinique, il sera même possible de transformer votre avatar en vrai cyborg, en y intégrant des armes qui n'ont plus d'utilité. La durée de vie est donc largement à la hauteur, et occupera des dizaines d'heures,le tout est accompagné par des thèmes musicaux assez réussis.