Le film suit l'aventure du jeune Harvie, un personnage né de l'esprit du marionnettiste Josef Skupa. Harvie vit dans un monde qui lui est propre, laissant libre cours à son imagination, mais se laisse facilement dompté par ses jeux vidéo. C'est cet amour du jeu et le désir d'être le meilleur qui, un jour, aboutit à une véritable aventure de marionnettiste qui met à l'épreuve l'habileté et le courage du garçon, ce qu'il ne peut exposer pleinement qu'avec l'aide de son père, son chien Jerry et son amie Monica qui plongent toujours davantage dans le passé noir du vieux musée des marionnettes de la ville.

Il n'y a pas de solution de facilité. Faire un film pour enfants est une tâche admirable mais méticuleusement difficile. Il existe des moyens de faire des films pour enfants de manière correcte et puissante, avec de grands studios tels que Dreamworks et Disney Pixar qui ouvrent la voie avec des œuvres exemplaires, année après année. Harvie et le musée magique est un produit d'animation d'origine tchèque qui tente de rivaliser avec des béhémoths américains au succès ambitieux, et qui a connu un record au box-office dans son pays natal grâce à l'intégration des tendances modernes avec un scénario fantastique et historique destiné à attirer l'attention des jeunes imaginations. L'animation est excellente, avec un talent artistique unique et une minutieuse attention qui fait de Harvie et le musée magique une aventure abstraite colorée et abstraite à vivre, avec une brillance artistique qui rend le film visuellement agréable et une escapade enjouée. Le film possède un certain niveau de charme, mais cela est entravé par les personnages eux-mêmes. En tant que protagoniste, les complexités de Harvie sont simples et relativement limitées. Dépendant de sa console de jeux et du concept de ne jamais réussir que comme le meilleur, il s'avère être une réflexion honnête mais hyperbolisée de ce que certains jeunes pré-adolescents peuvent être dans un environnement familial. Ses traits de caractère en réalité font du jeune héros un personnage plus ennuyeux qu'un protagoniste charismatique. De même, le père de Harvie, qui comble le vide dans cette histoire de développement père / fils, est une protagoniste exubérant et maladroit, qui se comporte davantage comme un bouffon sans scrupule que comme un personnage qui peut être admiré et regardé par de jeunes yeux. Un peu de foi et de joie sont rétablies grâce au personnage de Monica, qui apporte au groupe une touche de charisme, de réalisme et - pour être parfaitement franc - d’intelligence, ce qui est très apprécié dans les scènes de langage familier qui tiennent à expliquer chaque tournure d'intrigue. avec la plus grande intensité littérale.