Liam Neeson revient dans la peau de Bryan Mills. L'ex-agent spécial voit son retour à une vie tranquille bouleversé lorsqu'il est accusé à tort du meurtre de son ex-femme, chez lui, à Los Angeles. En fuite et traqué par l'inspecteur Dotzler, Mills va devoir employer ses compétences particulières une dernière fois pour trouver le véritable coupable, prouver son innocence et protéger la seule personne qui compte désormais pour lui : sa fille.

Dans "Taken" en 2008, la Mafia albanaise utilisait un français pour approcher des touristes (des femmes seulement) pour ensuite les enlever et les vendre à un riche homme d'affaires, qui lui les proposaient en vente aux enchères à des princes du Moyen-Orient. Dans "Taken 2", les méchants Albanais étaient cette fois en Turquie, et avaient décidé d'éliminer Brian Mills, mais c'est ce dernier qui finit par tuer la moitié de la mafia à lui tout seul (et essentiellement à mains nues de surcroit). Taken 3 est à nouveau signé Olivier Megaton, un habitué des films d'action grand spectacle. Le scénario évoque beaucoup le Fugitif avec Harrison Ford, ici remplacé par Liam Neeson. L'action se montre très présente, ça explose de partout, ça tire non stop (des centaines de personnes y passe) et étrangement d'ailleurs, Brian a toujours des munitions à foison dans son pistolet. L'inspecteur Dotzler est quant à lui campé par Forest Whitaker, et constitue la principale surprise de cet épisode où déjà lancé à la recherche des assassins de son ex-femme, Bryan Mills n'exprime plus aucune émotion. Si le premier Taken était un bon film d'action, les auteurs n'ont pas forcément été très inspirés pour les suites qui ont suivi ...