Dans ce treizième et dernier volume du cycle indien, Djinn nous propulse cette fois à notre époque, où Kim Nelson se trouve à Calcutta dans la palais de son Altesse la Rani d'Eschnapur, une princesse d'un âge canonique mais prisonnière de son corps d'enfant. Son secrétaire particulier Mr Prim propose un marché à Kim en échange du trésor Ottoman : Lever la malédiction qui affecte la souveraine. Pour ce faire, il lui faudra retrouver le contenu d'une mystérieuse perle noire. Mais Ebu Sarki, qui veut faire main basse sur la fortune de Maharadja, s'impose comme un partenaire indispensable dans la recherche du talisman, alors que Kim découvre dans un film tourné à l'époque Jade, la Djinn. L'aventure la mènera en Afrique, où elle réussira à s'acquitter de sa mission. Mais son retour en Inde va être difficile, malgré la présence de Mr Prim à ses côtés, car Sarki entend s'approprier le trésor pour lui seul.

Débutée en 2001, la série Djinn se conclut avec ce tome 13. Les inconditionnels de la série auront des réponses à leurs interrogations, et le récit marque comme un retour à la case départ, puisque Kim Nelson est à nouveau l'héroïne de l'histoire. Ses visions lui dévoileront-ils son lien avec les Djinns ? En serait-elle une également ? La Rani sera-t-elle sauvée du sortilège d'Archaka ? Le scénario de Jean Dufaux nous fait découvrir le faste et la décadence d'Eschnapur, et un final pour le moins inattendu. Il faudra explorer sous toutes les coutures la dernière page qui pourrait bien dissimuler quelques indices sur la suite des événements. Les dessins d'Ana Miralles s'avèrent toujours aussi admirables. Le graphisme est d'une grande précision et les couleurs jamais prises en défaut.