Booksterz est un manga français que l'on doit aux auteurs de City Hall (Rémi Guérin et Guillaume Lapeyre), associé cette fois à Sylvain Dos Santos. Ce shonen nous propulse à la prestigieuse école des maîtres, Bookademia, où la cérémonie de remise des diplômes vient de se terminer. Les heureux élus vont pouvoir devenir Bookmasterz au sein de la guilde de leur choix. Si Maya Hertzel, major de la promotion, est la maîtresse de Vingt mille lieues sous les mers, le jeune Souleymane Targui (dit Soul) a lui hérité des Contes de Perrault. Il faut savoir que chaque œuvre littéraire est en réalité un puissant livre magique appelé codex. Soul va t-il rejoindre la guilde de Versailles ou bien rejoindre la guilde du Sacré Cœur où s'est précédemment illustrée sa mère Valentine Leclerc ? Après les révélations faites par son grand-père sur la mort de ses parents, Soul, Maya et Bao se rendent chez Victorine Leclerc pour éclaircir cette histoire. Sur place, ils feront face à un Bookmaster inconnu en possession du Codex des Histoires Extraordinaires, volé au Bookmaster Bedloe, qui n'hésitera pas déchaîner la puissance de Lady Rowena face aux trois héros. Mais l'homme mystère est incapable de contenir le pouvoir du personae, obligeant Soul à intervenir pour l'aider à fermer le Codex.

Dans ce troisième et dernier tome de la série, Soul a déjà fini sa formation à l'académie. C'est l'occasion de partir à l'aventure armé du Codex de Perrault, accompagné de ses amis Maya, la maîtresse du Codex de Vingt mille lieues sous les mers, et Bao, le maître du Voyage vers l'Occident. Rappelons que dans Booksterz, les personnages se servent de livres de contes pour mener des combats. Imaginez un Yu-Gi-Oh! où les cartes seraient remplacées par de précieux ouvrages. Concrètement, les héros des romans prennent vie et peuvent combattre à la place du duelliste. Les chapitres s'enchainent sans temps mort et l'ambiance demeure toujours aussi agréable. L'aventure se termine par une fin de cycle honorable, Guillaume Lapeyre ayant décidé de quitter le navire pour se lancer dans d'autres projets. Certains éléments présents dans ce volume laissent toutefois penser qu'une suite pourrait voir le jour, reste à savoir sous quelle forme. Le dessin ne manque pas de charme, avec un trait d'une grande fluidité, même si le degré de détails est inférieur à City Hall justement.