Jessica Jones sort finalement de prison. Quelqu'un a payé sa caution, mais les gardes ignorent l'identité du généreux donateur. Jessica décide de retourner à son bureau d'Alias Investigations pour lire ses messages. Le premier d'entre eux lui demande d'enquêter sur le mari de Sophie Brownlee, un être qui dit venir d'une autre dimension où il a une autre vie, une autre femme (Gwen) mais aussi un enfant (Norman). Jessica accepte de mener l'enquête, non sans douter de la véracité des propos. Peu de temps après, Jessica retrouve son mari Luke Cage qui lui en veut terriblement de s'être coupé du monde, et en particulier de ses amis mais aussi et surtout de leur fille Danielle. Pour son retour à la vie active, Jessica devra enchaîner les affaires sur tous les fronts. Une façon de s'occuper l'esprit et d'oublier que Jessica va clairement mal.

Cette nouvelle série Jessica Jones a été lancée chez Marvel à l'occasion de l'arrivée du programme télévisé chez Netflix. On retrouve les mêmes créateurs que la saga lancée en 2001, à savoir Brian Michael Bendis au scénario et Michael Gaydos au dessin, mais il faut savoir que la tonalité s'est beaucoup adoucie depuis l'arrivée de Jessica Jones dans l'univers partagé Marvel. Le premier volume comporte les six premiers épisodes où Jessica sera confronté à son passé (elle porte même une carte des Avengers périmée), à un super-criminel (Spot) et même un apprenti héros (Leap-Frog). On retrouve beaucoup de clins d'œil aux saga Marvel, et Jessica Jones doute de ses propres capacités à être une héroïne, elle ne portera d'ailleurs jamais son costume dans ce volume. Le dessin est quant à lui toujours aussi réussi et nous présente une réalité proche du quotidien, pour ne pas dire un quotidien banal.