Scénario : Herik Hanna
Dessin : Redec
Couleurs : Gaëtan Georges
Jack Parks, alias Dead End, est le meilleur tueur à gages de la ville de Bad Ass. Tout ce qu'il entreprend il le réussit, sauf qu'actuellement il s'ennuie devant sa télévision. Une visite à la Super Vilaine pourrait lui changer les idées mais la rencontre avec un groupe de ninjas va changer sa destinée. En effet, Dead End se fait canarder dans une ruelle sordide de San Francisco. Il est à présent entre la vie et la mort, et se retrouve à patienter dans la salle d'attente de l'Enfer. D'autres personnes très surprenantes attendent également quel sera leur jugement, et Dead End découvre que plusieurs de ses victimes sont aussi du voyage. Bref, Jack ne veut pas moisir ici et veut quitter les lieux au plus vite. Mais comment retourner dans le monde physique ? Après tout, depuis son accident étant adolescent, la chance de la jamais quitté. En attendant, Jack s'échappe dans l'immensité du désert infernal
Alors qu'on pensait la série terminée, Bad Ass marque son retour pour une série de volumes unitaires. La formule a ainsi beaucoup évolué puisque l'anti-héros se retrouve dans l'anti-chambre de l'Enfer, bien loin de son terrain de jeu habituel. Bien sur, Bad Ass conserve son attrait habituel, parodiant sans vergogne les comics américains, notamment les publications DC et Marvel, mais aussi les publicités. C'est inventif et très bien dessiné (cette fois par Redec), mais également beaucoup plus sanglant que les publications étrangères.
VERDICT
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Bad Ass est une bande dessinée assez sombre, souvent irrespectueuse, et beaucoup moins manichéenne que la plupart des histoires de super-héros. Et pour cause, le personnage central n'est lui même pas du bon côté de la barrière ! Un nouvel opus très rythmé et délicieusement transgressif.