Neve vit sur Terre en communion avec des démons. Ces démons sont persécutés par d'autres démons, simplement parce qu'ils sont trop gentils. Le "jeune" garçon - qui a conservé la même apparence depuis soixante-deux ans, vit avec eux depuis qu'il a perdu ses parents, tous deux aventuriers, lors d'un tragique accident. Neve a développé des compétences au fil des années (le pouvoir de l'amitié ?) et n'est plus un humain ordinaire. En parallèle, un enquêteur, insupportable, et son sous-fifre, pas vraiment une lumière, enquêtent sur un certain guérisseur qui distribuerait des fioles à des personnes malades.

Les éditions Glénat commencent l'année avec l'ajout d'un manga inédit dans leur catalogue : Diablomachia. Derrière cette nouveauté se cache un auteur Italien mais qui a fait ses classes au Japon et ça se ressent fortement dans cette série courte qui ne comptera que trois tomes. Nous avons ici un véritable shonen pur et dur où tous les codes du genre sont bien évidemment présents : Que ce soit dans le découpage, le rythme de narration mais aussi dans le chara-design ou la personnalité des démons, on retrouve toute l'essence si chère aux hits shonen qu'on connaît aujourd'hui. Nous sommes d'ailleurs sur un style graphique qui n'est pas s'en rappeler My Hero Academia et c'est loin d'être déplaisant. L'histoire démarre très vite et le scénario se laisse lire assez bien. Il est aussi question de l'acceptation des différences dans la première partie du tome, avant que l'action ne monte en flèche. Un petit cliffhanger ajoute du suspens et une assez bonne attente du tome deux. Le reste est très classique dans l'approche, très académique peut être, mais pour un début c'est déjà satisfaisant ainsi !