Robert Neville est un brillant scientifique, mais lui non plus n’est pas parvenu à contenir le terrible virus implacable, incurable et fabriqué par l’homme. Immunisé pour une raison inconnue, Neville est aujourd’hui le dernier survivant humain dans ce qui reste de New York, voire le seul survivant au monde. Pendant trois ans, sans relâche, il envoie quotidiennement des messages radio, cherchant désespérément à savoir s’il y a d’autres survivants quelque part ailleurs. Mais il n’est pas seul. Des victimes mutantes du fléau - Les Infectés - sont tapis dans l’ombre... surveillant Neville dans le moindre de ses mouvements... attendant qu’il commette une erreur fatale... Neville se sent investi d’une ultime mission, peut-être la dernière chance de l’humanité : trouver le moyen de contrecarrer les effets du virus en utilisant son propre sang immunisé. Mais il sait qu’il est largement minoritaire... et qu’il lui reste très peu de temps.

Deux après son premier film Constantine,Francis Lawrence revient cette fois-ci avec l'adaptation du roman SF "Je suis une légende" (I am Legend en V.O). Si vous avez aimé Constantine, vous retrouvez le même univers dans ce film aux multiples effets spéciaux; d'ailleurs New York est présenté sous un angle inédit. Pour les besoins du film, plusieurs rues ont été vidées le week end et le résultat est tout simplement magnifique. Au fur et à mesure, le récit dévoile la raison pour laquelle il est le survivant mais sur ce point-là, il reste de nombreuses zones d'ombre. La fin déçoit quelque peu car, sans entrer dans les détails, elle donne l'impression que l'administration Bush s'est immisée dans la production, et l'on vous expliquera que le sacrifice de soi est bon pour tout le peuple.