Good Kill Plate-forme : DVD Date de sortie : 02 Septembre 2015 Editeur : Développeur : Genre : film Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0077/10 Par Andrew Niccol. Un pilote de chasse, le Major Thomas Egan (Ethan Hawke) devient pilote de drone, basé à Las Vegas. Combattant à distance les talibans la journée, il rentre ensuite chez lui en banlieue retrouver sa famille. Mais l’exécutant va commencer à se poser des questions sur sa mission, et se demander dans quelle mesure il ne contribue pas, en tâchant de les éliminer, à créer les nouveaux terroristes d’une guerre sans fin. Good Kill propose une lecture non-manichéenne de la guerre en Afghanistan. Le récit s'articule autour du drame psychologique et conjugal vécu par le personnage principal, le Major Thomas Egan. L'armée a en effet remplacé les missions de vol en avion par des attaques de drones télécommandées à distance, officiellement pour économiser la vie de soldats, réalisées dans un bunker souterrain très glauque proche de Las Vegas. Thomas Egan déprime progressivement et s'éloigne de sa famille. En 2010, les États-Unis ont accéléré leur offensive de drones (une note en introduction du film permet de situer l'intrigue dans son contexte historique), et la CIA ordonne des actions qui ne répondent à aucun code d’honneur. S'il est louable de questionner, même de manière un peu bavarde, l'inéluctable engrenage de haine que cultivent les incessantes attaques de drones US, encore faut-il éviter de le faire d'une manière répétitive et monocorde qui ne réussit pas à maintenir longtemps l’attention en éveil. Or c'est parfois le cas. Le scénario force par ailleurs le trait des différents personnages afin d'asseoir son thème, leur conférant à chacun des profils un peu surtypés, que ce soit celui du patriote insensible et belliqueux, du chef moraliste mais soucieux de sa hiérarchie, du soldat humaniste hésitant, ou bien de l'indécis de service. Good Kill laisse s'exprimer les diverses opinions sur la guerre, au moyen de scènes de débats et d'échanges d’arguments intéressants (mais maintes fois entendus), néanmoins le réalisateur ne propose finalement jamais de point de vue novateur. VERDICT-Good Kill perd de sa force lorsqu'il veut trop en faire avec le discours politique, tout y est trop appuyé. En revanche, le reste du film est à la hauteur, notamment le spleen de l'ancien pilote qui regrette les vrais vols et combats, et qui entre en conflit avec son épouse. Le long métrage se termine d'ailleurs avec une élégante pirouette ... |