Olympia Kyklos est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu cinq tomes à ce jour aux éditions Shueisha. Démétrios est un décorateur de vases timide et maladroit qui aime nager avec les dauphins. Il est amoureux de la petite amie de son meilleur ami, Apollonia, et malgré son physique bien équilibré, il déteste le sport et la compétition. Afin de sauver sa petite ville et Apollonia elle-même, il sera contraint de se mesurer au champion d'une autre ville. La nuit précédant la compétition, Démétrios panique et se cache dans une amphore géante. Là, à cause d'un éclair (divin ?), il est téléporté dans le Tokyo de 1964, qui se prépare pour les Jeux olympiques. À l'instar de Thermae Romae, Olympia Kyklos utilise le même stratagème narratif : un bel Européen voyage dans le temps d'une manière peu conventionnelle pour changer radicalement sa vie. En reliant la Grèce antique au Japon de 1964, Démétrios apprendra la beauté de l'athlétisme et de la compétition. Un paradoxe temporel après l'autre, Démétrios va s'améliorer et améliorer sa ville. Un garçon désemparé qui parvient à se faire comprendre bien qu'il ne porte pas de vêtements et ne parle pas japonais, il apprendra à ses dépens à être meilleur.

Après avoir assisté de ses propres yeux à la mort de Kokichi Tsuburaya, avec qui il s'était lié d'amitié lors de son voyage dans le temps dans le Tokyo des années 1960, Démétrios jure de s'efforcer de devenir une meilleure personne et part pour la grande ville d'Athènes. Voici un nouveau volume de situations improbables et excentriques pour le sensei et notre protagoniste, qui arrive dans la grande ville grecque en essayant de faire comprendre aux autres combien un vase peut être artistique. Le garçon tombe sur nul autre que sur le philosophe Platon, qui a comme lui une version plus "poétique" et moins pécuniaire du sport, mais un ami inattendu venu du futur vient l'aider... Démétrios fait également plusieurs allers-retours dans le temps, encore plus loin dans le futur, essayant de comprendre les (rares) différences sportives entre les deux civilisations et d'en tirer le meilleur parti pour convaincre Platon de la bonté des jeux eux-mêmes et de la manière d'y participer avec honneur et sans arrière-pensée.