Guy Lefranc a eu un oncle Antoine qui est parti combattre pendant la guerre civile espagnole et a été tué. Mais dans une interview de Lefranc avec Ernest Hemingway, ce dernier indique avoir parlé à l'oncle de Lefranc après la guerre. Guy a donc engagé des amis à Interpol et a découvert que son oncle n'est pas mort avant la Seconde Guerre mondiale, mais après. Il a été grièvement blessé pendant la guerre civile, mais a été sauvé par une certaine Inés de la Cerna. Et elle est toujours en vie, quelque part dans un village de la côte espagnole, près d'Almería. Guy entend donc profiter de ses vacances pour résoudre cette énigme familiale et se retrouve trois mois plus tard chez la femme en question. Reconnaissant ses traits de caractère, elle le fait entrer et lui raconte son histoire avec Antoine. À ce moment-là, deux avions de l'US Air Force entrent en collision en plein vol au large de la côte. Une énorme explosion s'ensuit, dont les débris endommagent les maisons du village ainsi que celle d'Inès. De plus, une bombe atomique se trouve dans son jardin. Il s'avère bientôt que l'avion transportait quatre bombes à hydrogène.

Le journaliste prend désormais le relais du père de famille. Le journaliste commence à rendre compte de la catastrophe et l'histoire de la famille passe au second plan. Ce n'est que lorsqu'un pêcheur espagnol se mêle de l'affaire - il a combattu du côté des fascistes, déteste les Américains et sait où l'une des bombes a atterri - que les histoires se reconnectent. Car ce même pêcheur a aussi quelque chose à voir avec la mort mystérieuse d'Antoine Lefranc en 1946. Guy a donc une double raison de faire toute la lumière sur cette affaire. Entre 2011 et 2014, Régric a été l'artiste permanent de cette série classique 'ligne claire'. A partir de 2015 Alvès rejoint l'équipe. Et depuis, les deux hommes alternent pour le travail de dessin. Régric se sent clairement à l'aise avec ce genre d'histoires. Tout doit être dessiné dans les moindres détails. Magnifiquement défini et hyper réaliste, tout apparaît de manière très précise et claire. Pas trop de flashbacks, pas d'intrigue inutilement compliquée. Le scénariste Seiter sert une histoire d'aventure à lecture fluide dans un contexte historique.