Nikopol s’inscrit dans la lignée des précédents jeux de Benoît Sokal comme L'Île Noyée ou bien Paradise. eL  jeu nous entraine en Mars 2023 où le dictateur Choublanc règne sur un Partis autonome, et désormais divisé en deux arrondissements, à travers lesquels se dresse un rideau de fer (façon Berlin jusqu'en 1989). Mais ici, une zone est dédiée à la classe dirigeante, tandis que la seconde accueille tous les rejetés de la société. Vous êtes Alcide Nikopol, un artiste constestaire qui vient d'apprendre que son père, mystérieusement condamné à la cryogénisation dans l'espace il y a trente ans, est de retour sur Terre. Manipulé par Horus, un ancien Dieu, il veut prendre le contrôle de Paris, votre objectif sera donc de contrecarrer ses plans. Faite de modernité et d’éléments culturels profondément enracinés au coeur de l'Egypte, Nikopol propose une ambiance assez originale dans des lieux de Paris fidèlement reproduits, mais en bien piteux état dans cette vision cauchemardesque du futur. Des éléments troublants, complexes à démêler attendent Alcide.

Plutôt intéressant à suivre donc, Nikopol propose un univers envoutant. Le jeu est assez joli avec des décors bien élaborés et l'interface reste simple d'utilisation. Tout en Français,  le jeu propose une difficulté assez raisonnable, mais comprend hélas quelques bugs. Le gameplay lui n'a pas fondamentalement changé depuis les précédents jeux de l'auteur. Certains pourraient le qualifier d'un peu rétro (pour ne pas dire autre chose) mais il conserve encore des qualités et devrait séduire les amateurs de jeu d'aventure point'n click. Le grand problème de Nikopol vient plutôt de sa durée de vie.  Outre des énigmes faciles, la durée de vie se montre bien courte. Comptez environ 7h de jeux, sans vous presser. A signaler enfin qu'une édition collector du jeu est également disponible et comprend en supplément un artbook de 20 pages.