Tiré d'un recueil de chroniques écrites par la journaliste Candace Bushnell, Sex and the City brosse le portrait de quatre amies new-yorkaises, trentenaires et célibataires : Carrie, journaliste tenant une rubrique dans laquelle elle dissèque les relations hommes-femmes ; Charlotte, galeriste naïve et romantique ; Miranda, avocate cérébrale et Samantha, attachée de presse nymphomane.

Alors que l'on présente la série comme subsversive, hot, bousculant la morale américaine, faisant exploser les tabous et l'hypocrisie, le film nous laisse sur notre faim. Le scénario est faible mais l'ambiance est présente et l'esprit de base aussi. Oui le film est assez drôle, mais le second degré fonctionne à paine. Les enchainements des différentes scênes révèlent la faiblesse du synopsis : celles-ci sont courtes et se suivent à un rythme effréné entrainant le spectateur dans une succession de saynètes (sketch pour les anglophiles) relativement anodines et souvent décousues les unes par rapport aux autres. On sent ioci l'influence de la gestion du temps lié à la série: on ne gère pas un film de 2 heures comme une série de 40 minutes. De plus , il semble bien que la censure soit passée par là car on n'y retrouve rien de véritablement choquant.