Créé en 1991 dans les Marvel Comics, Deadpool n'a rien du héros sympathique toujours prêt à sauver la veuve et l'orphelin. Au contraire, ce mercenaire immortel n'a rien d'équilibré et est fréquemment victime d'hallucinations, presque de la schizophrénie. Mais Deadpool est conscient d'être un comics, c'est pourquoi il s'adresse très fréquemment au lecteur, et même aux auteurs s'il ne se trouve pas suffisamment bien dessiné ou si l'histoire n'évolue pas comme il l'attend. Pour la petite histoire, Deadpool a fait parti du même projet qui a transformé Wolverine en surhomme, nom de code Arme X. Victime d'une maladie incurable, Deadpool n'avait plus rien à perdre, et l'expérience la sauvée, mais a laissé sa peau entièrement brûlée. Cependant, il dispose d'un pouvoir de régénération formidable.  Dans cette épisode, Deadpool sort du coma après un repas vraisemblablement trop arrosé. Il découvre que l'apocalypse a eu lieu sur Terre pendant son absence, et le mercenaire n'a pas envahi de finir dans l'estomac des zombies.

L'intrigue apparaît particulièrement amusante, parfois très débile aussi, et les auteurs ont mis en place des délires souvent fort absurdes (à tel point que même Deadpool lse plaint), et une accumulation de vannes à vive allure (heureusement pas aussi mauvaise que dans certaines émissions de télé). Au sommaire de cet album, les épisodes "Night of the Living Deadpool" (1-4) et le "Deadpool v2#25 (un mini-récit intitulé Frappe aveugle). Bien évidemment, nous retrouvons beaucoup de références aux films de zombies, notamment à "La Nuit des morts-vivants" de George A. Romero. Mais la version de Deadpool se montre plus rock'n roll.