À la mort de son grand-père, Jacob découvre les indices et l'existence d'un monde mystérieux qui le mène dans un lieu magique : La Maison de Miss Peregrine pour Enfants Particuliers. Mais le mystère et le danger s'amplifient quand il apprend à connaître les résidents, leurs étranges pouvoirs... et leurs puissants ennemis. Finalement, Jacob découvre que seule sa propre "particularité" peut sauver ses nouveaux amis.

On y voit indéniablement la touche de Burton, ne serait-ce que dans le choix du sujet, fantastique à souhait. Mais on ne s'y perd pas en personnages grandiloquents et exubérants, pardonnés par un maquillage excessif: Burton la joue plus subtile cette fois-ci. On regrettera par contre quelques incohérences, ne serait-ce que la scène dramatique du départ avec le grand-père ou l'incompréhensible décision de la fin du film pour notre jeune héros et ses implications pour ses parents. D'ailleurs, il aurait été souhaitable d'octroyer un peu plus de temps à ce dénouement des plus intéressants et faire monter le sentiment d'exaltation, plutôt absent en l'occurrence. Tout comme il aurait été préférable d'expliquer un peu mieux ces "boucles", du moins leur mécanisme, pour y croire pleinement: trop de questionnements demeurent une fois le rideau tombé. Une belle distribution bien dirigée avec plusieurs acteurs davantage confinés à des rôles secondaires auparavant: tous tirent très bien leur épingle du jeu et forment somme toute une famille très attachante. C'est d'ailleurs là où réside tout le plaisir: cette confrérie se tient les coudes bien serrés et on aimerait bien leur donner un coup de main demain... ou plutôt aujourd'hui !