Rappel des faits : Un beau jour, l'alarme incendie de l'académie Losington retentit. Marcus décide d'aller voir ce qu'il se passe. A priori, tout va bien, il n'y a pas de feu ... mais l'école a dérivé jusqu'en enfer ! Comment a-t-elle pu se retrouver là ? Six mois plus tôt, pour s'attirer les faveurs de Jesslinda dont il est éperdument amoureux, Marcus a accepté de vendre son âme au diable afin d'obtenir son démon personnel : Chlémnonoricon Pandaemonicus, dit « Clay ». Sauf que rien ne va se passer comme prévu. Tel un génie défaillant, Clay a une interprétation très personnel des souhaits demandés et il n'a vraiment rien de démoniaque. Après avoir finalement rétabli la situation, le quotidien de Marcus ne s'est pas amélioré : Non seulement il n'a toujours pas les faveurs de Jesslinda (la couverture est assez explicite !) mais en plus Marcus s'est retrouvé à embrasser la surveillante générale à la fête de Noël. Pire encore, le démon Clay va avoir un remplaçant, un certain Kradoch, et ce dernier se révèle beaucoup plus diabolique que le précédent !

Wishlist n'est pas une bande dessinée franco-belge classique mais un webtoon compilé en album. Ce volume est découpé en 4 chapitres et ne nous a pas déçu même si l’effet nouveauté n’y est plus. Un peu moins drôle que le précédent mais en revanche l’histoire principale avance bien avec l’apparition d’une mystérieuse organisation chasseuse de démons et de possédés. Bien que le début soit un peu poussif avec notamment l’explication du remplacement du démon Clay par Kradoch, très vite l’histoire rebondit et Jesslinda y aura un rôle prépondérant. Il y a même un passage où Marcus transformé (à nouveau) en barbare affronte un dragon ! On voit que les auteurs s’amusent follement ! Comme d’habitude de très nombreuses références sont présentes dans tout l’album. Question révélation, nous en apprenons plus sur la mystérieuse salle rouge du lycée, un savant dosage d’humour triste. Le scénario de Ced se renouvelle bien même si cela part dans toutes les directions pour notre plus grande délectation et le cliffhanger final annonce un troisième tome encore plus délirant. Graphiquement cela n’a pas évolué et c’est tant mieux. Stivo a su trouvé un style caricatural qui convient parfaitement.