« La belle et grande animation ne vieillit pas de la même façon que les films classiques avec acteurs. Si vous regardez n’importe quel film de 1961 et que vous le comparez à tous les niveaux aux « 101 Dalmatiens », l’un des deux films aura l’air vieux… et ce ne sera pas les « 101 Dalmatiens ». Cela s’explique par la réduction de la forme artistique du trait, de la couleur et du mouvement. Si toutes ces choses sont réussies, le temps n’aura aucune prise sur elles. De même qu’il n’y en a aucune sur une peinture classique. Et ça, c’est fantastique! »

 

Voici ce que dit Brad Bird ("Les Indestructibles », « Ratatouille »), scénariste et auteur du Géant de fer dans « L’Art du Géant de fer ».

C’est bien pour cette raison que « Le Géant de fer" ressort au cinéma le 7 décembre.

Et c’est bien pour cette raison que Akileos a décidé d’éditer « L’Art du Géant de fer » qui vous replongera  dans l’histoire de ce film d’animation considéré comme l’un des plus beaux par les critiques, fans et historiens de ces cinquante dernières années.

Le pitch d’origine ? « Et si une arme avait une âme? » L’histoire se situe dans les années 50 et évoque le climat de paranoïas naissant de cette période tout en rendant hommage aux célèbres films de SF des fifties. 

Le jeune Hogarth vient de sauver un robot tombé du ciel, haut de 15m et mangeur d’acier. Dans le même temps, il hérite d’un très grand ami et d’un très gros problème. Surtout lorsque les forces en tous genres américaines décident d’anéantir « l’envahisseur Alien ».

Pour la scène finale, pleine d’action, le story-boarder avait eu pour instruction : « Fais juste un truc de dingue, mec !" 

Bref, ce film d’animation paru en 1999 et depuis, devenu culte, n’a pas pris une ride et conserve une grande modernité à biens des égards.