Quatrième de couverture : Amir, réfugié syrien passionné de cuisine, est en France depuis quelque temps quand il perd le peu qu’il avait dans l’incendie de son squat. Solange est infirmière : ce soir-là, elle participe à une maraude, rencontre Amir et l’écoute. Ils sympathisent, elle propose de l’héberger, de lui faire une place dans son petit monde. Amir fait la connaissance des enfants de Solange, plus ou moins chaleureux, et du très jovial Jack, son mari. L’accueil s’improvise ! Mais… c’est du côté de son père que ça coince. Marcel, un bonhomme aigri au racisme bien ancré, tient un petit restaurant avec Héléna, la sœur de Solange. Lorsqu’il tombe malade, Amir, spontanément, propose de le remplacer aux fourneaux…

Jusqu’où peut-on aller pour aider l’Autre ? Quelle est la frontière entre ce qu’on imagine vouloir/pouvoir faire et ce qu’on fait vraiment ? Comment convaincre son foyer de passer à l’acte et d’héberger un/des réfugié/s ? Quelles sont les angoisses de cet Autre ? Quelles sont les nôtres ? La question de l’accueil de ceux ou celles qui fuient passe par là : l’insertion de l'Inconnu dans notre quotidien, le bouleversement des habitudes, l’apprivoisement des deux côtés, savoir se mettre de côté pour donner, expliquer à notre entourage que celui qu’on accueille n’est pas un ennemi. …et ça procure tellement de bonheur. Les pays d’Amir, ce sont sa Syrie et sa France. Les pays d’Amir, ce sont sa cuisine, ses odeurs, ses souvenirs. Les pays d’Amir, ce sont sa famille d’accueil et celle qu’il a perdue. Les pays d’Amir, ce sont ses angoisses, son déracinement, son nouvel amour. Les pays d’Amir, c’est une histoire de fraternité et d’humanité. Les pays d'Amir c'est aussi l'engagement de Solange. Cet album est tendre, émouvant, poignant Une caresse. Une bulle de douceur. Séverine Vidal leur rend un vibrant hommage et démontre que la solidarité est reine de tous nos rapports humains, pour ceux qui donnent et ceux qui recoivent.