Gunbird premier du nom

Gunbird est paru à l'époque sur Sega Saturn. Les deux jeux comprennent chacun sept stages découpés en deux niveaux et cinq personnages par tome chacun disposant d'attaques uniques. Dans ce Gunbird on retrouve la sorcière Marion, Tetsu le mécano, Valnus le robot, Ash le casse cou de la bande, et Yuan-Nang le guerrier. Le jeu est un shoot'em up à scrolling vertical, et notre vaisseau est armé d'un tir de base ridicule qui se verra améliorer au gré des missions en récupérant les classiques Power Up. Il sera également possible de balancer des bombes qui feront directement le ménage sur votre écran de jeu. Le jeu est assez simple en Normal donc il est conseiller de monter le niveau de difficulté avant d'attaquer sa partie (au passage les continus sont infinis).

Gunbird returns

Gunbird 2 est lui sorti sur Dreamcast. Il intègre une équipe différente même si on retrouve toujours Marion. Les autres protagonistes se nomment Tavia (la copine d'Ash ?), Hei-Cob, Valpiro le robot,  et Alucard, un vampire qui n'a cependant rien à voir avec celui de Castlevania Symphony Of The Night. Le gameplay n'a pas profondément changé depuis le tome 1. Certes la technique s'est embellie et les possiblités d'évolution sont plus nombreuses. En effet une jauge est présente à l'écran, et elle permet une fois remplie de déclencher une super attaque. En sus, on retrouve la possibilité d'utiliser un tir secondaire.

Retro Gunbird

Techniquement cette Spéciale Edition nous propose deux jeux qui ont plutôt vieilli. C'est surtout le cas de Gunbird, jeu 32 bits oblige. Gunbird 2  reprend un univers proche mais accompagné d'effets spéciaux qui aigaillent le tout. A noter que de nombreuses animations ont lieu en arrière plan lors de la progression afin de rendre le jeu plus vivant.

Gunbird propose une jouabilité simple. Le nombre d'options est un peu limité mais on s'y amuse. Il existe en effet une trentaine de fins par épisode ce qui laisse de quoi voir venir. En outre, on peut jouer à deux en écran splitté. Reste qu'inclure des continus infinis quelque soit le niveau de difficulté choisi (sept en tout) casse un peu le challenge mais aidera les non initiés.

Musicalement les thèmes se montrent très discrets et peu performants. Bruitages très très basiques (piou piou piou certes).  Les personnages ont quelques dialogues mais très courts (Textes Ecran en Français)