Orient est une série toujours en cours de parution au Japon et a connu neuf tomes à ce jour aux éditions Kodansha. Hi no moto : le pays du soleil levant. C'était autrefois un royaume brillant de l'humanité, mais les démons sont arrivés. Ils tuaient les guerriers, asservissaient ceux qui restaient et, à partir de ce moment, ils étaient vénérés comme des Dieux. Mais la mémoire n'est pas encore morte ! Les braises de la résistance brillent encore sans être reconnues dans le cœur des élus. Musashi est l'un d'entre eux - et voici son histoire. Enfants, lui et son meilleur ami ont fait une promesse: devenir les plus grands guerriers du monde et renverser les démons. Mais le temps passe, et cinq ans plus tard, il se retrouve sur le point de devenir mineur. Musashi peut-il vraiment se contenter d'une vie "normale"?

La première bataille de Musashi contre les démons est terminée. Le "Hellflame Tengu" est vaincu. Le coup fatal lui a été donné par un autre guerrier: Naotora Takeda, chef du gang de guerriers Takeda. Un triomphe qui aurait dû être celui de Musashi ! Mais rien de tout cela n'aura plus d'importance une fois qu'il dirigera le plus grand gang de guerriers de tous les temps. La recherche de camarades de campagne s'avère plus ardue et, surtout, plus dangereuse que prévu. Malheureusement, ce deuxième volume n'a pas pu nous convaincre complètement. "Contre nature" est probablement la meilleure description de la façon dont nous avons trouvé certains des dialogues et des actions, ou peut-être que c'était trop naturel, de sorte que cela nous a paru étrange. La naïveté du personnage est un peu fatigante à la longue, et Musashi nous semble de plus en plus comme Natsu 2.0 (c'était définitivement plus prononcé dans ce volume que dans la premier). La dernière partie est plus intéressant, mais elle rappelle beaucoup la série Magi dans la constellation des personnages. Et quand on compare la série Orient avec sa devancière, elle est loin d'être aussi bonne pour le moment. Nous avons le sentiment que les mangaka préfèrent s'en tenir à des concepts établis plutôt que d'essayer quelque chose de nouveau, ce qui est un peu dommage.