Jujutsu Kaisen est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu vingt-et-un tomes à ce jour aux éditions Shueisha. Il s'agit de la suite du manga unitaire Tokyo Metropolitan Magic Technical School. Dans un monde où les démons se nourrissent d'humains sans méfiance, des fragments du démon légendaire et redouté Ryoma Sukuna ont été perdus et dispersés. Si un démon consommait les parties du corps de Sukuna, le pouvoir qu'il gagnerait pourrait détruire le monde tel que nous le connaissons. Heureusement, il existe une mystérieuse école de sorciers, Jujutsu, qui a pour mission de protéger l'existence précaire des vivants des morts-vivants ! Yuji Itadori est un lycéen qui passe ses journées à rendre visite à son grand-père alité. Bien qu'il ressemble à un adolescent moyen, son immense force physique attire les convoitises : Tous les clubs de sports veulent qu'il s'y inscrive, mais Itadori préfère traîner avec les exclus de l'école dans le Club de spiritisme. Un jour, le club réussit à mettre la main sur un objet maudit scellé, mais ils ne se rendent pas compte de la terreur qu'ils vont déclencher en brisant le sceau. Lorsqu'un énième maudit apparaît dans un centre de détention, le Jujutsu High envoie Itadori et les autres premières années pour gérer la situation. Cependant, la malédiction qu'ils rencontrent est bien plus forte que ce à quoi ils s'attendaient ! Itadori et ses amis ont désormais deux options : fuir et peut-être vivre, ou se battre et mourir. Pendant qu'ils sont distraits, de puissantes malédictions aux mystérieux motifs se rassemblent sur le Jujutsu High et Satoru Gojo...

Le Voyage de l'Annihilation est proche, et Itadori et sa compagnie doivent se préparer au mieux pour en sortir victorieux. Avec Fushiguro, il part à la recherche de Kinji Hakari, l'ancien élève de troisième année qui a été exclu de l'Institut de sorcellerie. Ils ont besoin de son aide, mais sa nouvelle position à la tête d'un club de combat clandestin ne leur facilitera pas la tâche. Seront-ils capables de recruter un sorcier dont le niveau, selon Gojô, pourrait rivaliser avec le leur dans le futur ? Les jeux de massacre sont ouverts dans ce tome dix-huit ! Le chaman séculaire Kenjaku a transformé le Japon en son champ de bataille personnel et fait s'entretuer d'innombrables personnes aux pouvoirs de malédiction fraîchement réveillés. Pour s'opposer à Kenjaku et libérer enfin Satoru, Yuji veut participer lui-même à ces jeux meurtriers. Mais avant cela, il a besoin de l'aide d'un maître de la magie devenu renégat. Dans ce volume, Yuji est une fois de plus très masochiste. Il se laisse toujours tabasser sans se défendre pour gagner ainsi la confiance ? C'est toujours une attitude très étrange, car si on regarde les choses en face, son nez a déjà été cassé au moins six fois dans ce volume. Ce n'est vraiment pas indolore ni sans danger. Mais les mangas et les animes ne sont jamais très précis à ce sujet. Cet aparté mis à part, nous nous attendions déjà à un grand carnage, mais les combats qui doivent être menés sont tout autres ! Il y a aussi un retour dans le passé, car il faut encore présenter les personnes qui seront ou non à l'honneur dans les jeux Metzel. Ce tome a aussi un bonbon ou plutôt un chocolat à la fin : Il y avait un classement de la St Valentin. La nomination a un peu surpris. Auriez-vous vu Kento Nanami à la première place avec 249 boîtes de chocolat ? Megumi avec 236 à la deuxième place, on peut comprendre. Cet arc est dense non seulement en terme de texte mais aussi d'explications, de nouveaux personnages et donc de techniques et même de combats, mais si vous le lisez lentement, il devient beaucoup plus agréable. D'ailleurs, dans ce volume, il est confirmé qu'Itadori est le fils de Kenjaku et donc une demi-malédiction, ce qui explique beaucoup de choses. A cause de la décision de Sukuna, peut être que les choses vont se passer différemment à l'avenir.